La TSJ annule l'autorisation d'entrer dans le domicile pour expulser une femme âgée avec peu de ressources · Actualités juridiques

La Cour supérieure de justice d'Estrémadure (TSJ) annule l'autorisation d'entrer dans un domicile pour exécuter l'expulsion d'une femme octogénaire avec peu de ressources, pour ne pas avoir adopté toutes les mesures de précaution nécessaires pour protéger les intérêts d'une personne particulièrement vulnérable . Les magistrats expliquent que la conformité de l'expulsion n'est pas mise en cause, mais l'entrée et l'expulsion sans procéder à un procès de proportionnalité.

vulnérabilité

Bien que nous soyons tous très vulnérables, il s'agit en l'occurrence d'une personne très âgée, avec peu de ressources, qui vit seule et qui a créé pendant de nombreuses années un environnement à domicile qui serait désormais abandonné avec tout ce que cela implique. .

Le procureur de la République a fait valoir que depuis le jugement qui a confirmé l'expulsion, en juillet 2020, il avait été possible de rechercher une solution d'habitabilité, même si, rappelle la Cour, la situation particulière des confinements et des protections dérivés du COVID a limité les sorties et les existence de relations dans la sphère personnelle, donc la recherche d'un autre foyer est compliquée.

proportionnalité

En ce sens, le TSJ résout en appliquant la doctrine de la Cour Suprême que, dans son arrêt du 23 novembre 2020, rec. 4507/2019, établit que l'absence de mise à disposition par l'Administration de mesures de protection pour les personnes en situation de vulnérabilité particulière détermine le signe de refus de la demande d'entrer dans le domicile.

Dans cet arrêt, la Cour suprême déclare que le juge ne peut, sous prétexte de respecter l'exigence de pondération des intérêts concurrents, paralyser indéfiniment une expulsion forcée et apparemment légale, mais, rappelle-t-il, il est tenu d'apprécier les circonstances concurrentes dans spécifiquement, et, surtout, la présence dans le logement à expulser de personnes en situation de vulnérabilité particulière, dont des mineurs, mais aussi d'autres personnes ayant besoin de protection pour diverses raisons.

Pour cette raison, la Haute Cour précise que des personnes particulièrement vulnérables vivent dans le logement à expulser, cela ne constitue pas un empêchement absolu d'être autorisé à entrer dans le logement pour procéder à une expulsion forcée, mais il exige de vérifier que l'administration a prévu l'adoption de mesures de précaution adéquates et suffisantes pour que l'expulsion ait le moins d'impact possible sur les occupants qui se trouvent dans une situation de vulnérabilité particulière.

Satisfait ou remboursé

Transférant cette doctrine à l'hypothèse résolue par le TSJ, il est suggéré que l'arrêté autorisant l'entrée doit indiquer que l'entrée doit être effectuée pendant les heures de jour, dans les plus brefs délais pour se conformer à ce qui a été convenu dans la résolution qui vise à être exécutée et réalisée de la manière la moins dommageable pour les occupants du logement. En outre, l'Administration doit aviser le Tribunal Contentieux-Administratif le jour de l'entrée et en rendre compte, et au moment du lancement, elle doit demander aux services sociaux municipaux et/ou régionaux d'adopter les mesures nécessaires pour garantir le droits de ceux qui résident dans le logement à évacuer.

En outre, la Cour précise que l'arrêt n'indique pas que l'Administration pourrait faire une nouvelle demande d'entrée conforme à la doctrine de la Cour suprême et garantissant les droits et intérêts de la personne vulnérable.