Un TSJ admet une indemnité supplémentaire après 33 jours pour licenciement sans motif · Actualités juridiques

La Cour supérieure de justice de Catalogne, dans un arrêt du 30 janvier, a créé un précédent pertinent, en acceptant une indemnisation complémentaire dans les 33 jours prévus par la loi.

Dans ce cas, l'entreprise allègue des causes économiques et des produits, mais on notera que le licenciement n'est articulé que 3 jours avant de traiter l'entreprise avec un ERTE pour cause de force majeure dérivée de la situation d'urgence sanitaire due à la pandémie de Covid19, et Le la lettre de licenciement objectif ne contient pas de motifs de nature structurelle (hormis la baisse d'activité dérivée de la situation pandémique) pour rompre le contrat de travail.

Regardez bien, compte tenu du caractère abusif d'un licenciement, une indemnité complémentaire à celle imposée peut être légalement reconnue. Ces derniers temps, les tribunaux prononcent une peine supplémentaire pour décourager l'employeur car si l'indemnité légale doit être calculée sur la base de critères objectifs tels que le salaire ou les années de service et est soumise à des plafonds, la peine supplémentaire est conçue pour évaluer les dommages indirects , manque à gagner ou dommages moraux causés. Toutefois, l'indemnité complémentaire doit faire l'objet d'un justificatif.

Dans ce cas, la raison pour laquelle le travailleur doit recevoir un montant pour perte de revenus est la perte d'opportunité de profiter des mesures extraordinaires de protection contre le chômage sobre mises en place par Covid-19. Eh bien, même si elle n'avait pas une cotisation suffisante pour le chômage, elle aurait pu profiter des mesures spéciales de chômage que le gouvernement espagnol avait lancées pendant la pandémie. Mais pour cela, il aurait fallu qu'il soit inclus dans l'ERTE que l'entreprise a commencé quelques jours après le licenciement.

En effet, la Chambre place la raison d'être de l'indemnité complémentaire dans le fait que si l'entreprise n'avait pas agi abusivement, protégée par le coût minimum qu'entraînait son licenciement du fait de la faible ancienneté de la travailleuse dans l'entreprise, elle aurait eu une attente certaine et réelle d'avoir été inclus dans l'ERTE imminente traitée par force majeure, et comme on dit, j'ai pu accepter les mesures extraordinaires de protection contre le chômage prévues à l'art. 25 du RDL 8/2020, avec reconnaissance de l'allocation de chômage même sans les cotisations minimales.

S'agissant de la charge de la travailleuse de fournir les bases de calcul du manque à gagner à réclamer, la Cour conteste que ce soit dans l'intégralité du montant de l'indemnité de chômage extraordinaire qui lui aurait correspondu puisqu'après 7 mois elle a trouvé du travail dans un autre entreprise, et on ne savait pas exactement quelle était la durée de l'ERTE ni quand l'entreprise a repris son activité normale, elle chiffre donc le manque à gagner jusqu'au dernier jour où l'état d'alerte et de confinement dans notre pays a été prolongé.