Le gouvernement s'ouvre à modifier la loi du "seulement oui c'est oui" après les peines qui réduisent les peines pour les agresseurs

Le gouvernement se réfugie dans la modification de la loi "seul oui est oui" promue par le ministère de l'égalité, depuis ce mardi plusieurs condamnations ont été connues qui réduisent les peines dans différents cas d'abus sexuels.

La ministre des Finances et secrétaire générale adjointe du PSOE, María Jesús Montero, a confirmé à la dernière minute au Sénat que le gouvernement allait "étudier attentivement la peine" et "étudier le texte juridique" car "ce n'était pas la objet de la loi que les peines pourraient être réduites, bien au contraire ».

Le numéro deux du PSOE a déclaré qu'"après certaines condamnations qui ont été prononcées en vertu de la loi", il faut "étudier cette question", a-t-elle déclaré, insistant sur le fait que l'exécutif examinera ces condamnations pour voir "quels sont les problèmes dans lesquels est protégé » mais aussi « le texte juridique lui-même ».

Les propos du chef du Trésor et numéro deux du PSOE sont intervenus non seulement après ces condamnations, mais aussi après le ministère de l'Égalité, par l'intermédiaire de la déléguée gouvernementale contre la violence sexiste, Victoria Rosell, lors d'une conférence de presse convoquée avec le secrétaire d'État. Ángela Rodríguez-Pam, pour attaquer les juges du Tribunal provincial de Madrid qui ont pris la décision de réduire les peines, à la demande de certains des avocats des condamnés, sur la base de la nouvelle fourchette de cadenas établie par la loi de ' seulement oui est oui'.

Pour Rosell, "le problème n'est pas la loi", mais, selon lui, une "interprétation judiciaire volontariste contre l'avant-garde du féminisme", bien qu'il ait en même temps admis qu'il est "faisable de réduire les peines" depuis le entrée en vigueur d'une loi connue sous le nom de "oui c'est oui".

Dans le même ordre d'idées, la ministre de la branche elle-même, Irene Montero, s'est exprimée il y a deux semaines, qui à cette occasion est venue prédire qu'"une seule réduction de peine n'est pas encore connue, et elle ne le sera pas, elle est propagande machiste", a-t-il condamné. Interrogée ce mardi même sur ces propos, la porte-parole du gouvernement, Isabel Rodríguez, a évité de les contester et a déclaré qu'elle ignorait les peines en question.

La loi du "seulement oui est oui" a été depuis le début l'un des problèmes qui a causé le plus de frictions dans la coalition du PSOE et d'Unidas Podemos. En 2020, la réparation technique du décalage annoncée par le ministre de la Justice, Juan Carlos Campo, a reçu une furieuse attaque de Pablo Iglesias, deuxième vice-président de la saison. C'était en mars 2020, peu avant le premier état d'alerte pour le coronavirus, quand Iglesias a déclaré, une référence sans équivoque à Campo, que "dans les excuses techniques, il y a beaucoup de sexistes frustrés".