Un tribunal déclare que tout temps d'astreinte localisé est du temps de travail · Actualités juridiques

Un tribunal social de Guadalajara condamne deux travailleurs d'une équipe de lutte contre les incendies de forêt à payer pour un travail excessif le jour d'un garde. El juzgador escucha que la activación de un trabajador durante el tiempo de disposición fuera de su centro de trabajo, hace que se ba considere tiempo de trabajo efectivo también el del deplazamiento que media desde dicha activación y hasta su presentación personal en dicho centro (30 minutos dans ce cas).

Le juge dans cette affaire suit la tendance du Comité européen des droits sociaux et déclare que, sauf exceptions très justifiées, toute période de garde localisée, dans laquelle une prestation effective est ou non prévue, doit être considérée comme du temps de travail et, par conséquent , , calculé aux fins des pauses nécessaires.

S'agissant de l'interprétation la plus garantie de la Charte sociale européenne (CSE) et réalisée par le Comité européen des droits sociaux (CEDS) en matière de pauses, d'horaires de travail et de gardes localisés, la Cour n'estime pas nécessaire de soulever une demande préjudiciable devant la CJUE. Parce que la réglementation européenne prime sur la réglementation nationale.

Alors qu'il interrompt la sentence, pour en arriver là, le juge analyse l'abondante jurisprudence européenne en la matière et arrive à la conclusion que seule la "simple menace" de réincorporation à l'exercice d'un travail de garde suspendu suppose déjà que, de facto, le travailleur est soumis à une pression psychologique qui l'empêche d'organiser correctement son temps libre et de le consacrer à ses affaires personnelles, avec les risques que cela comporte pour le repos effectif et la santé du travailleur.

déplacement

Et si le tout (les astreintes localisées 24h/30) doit réserver du temps de travail, il faut bien plus que la partie, car dans ce cas on prétend que le temps de travail est considéré comme le temps consacré au déplacement à partir du moment où le -call worker est appelé jusqu'à ce que vous soyez au point spécifique. En d'autres termes, ces rares XNUMX minutes sont également du temps de travail effectif.

Autant il y a eu de nombreux arrêts de la CJUE qui assimilent la période de garde localisée à des pauses, autant le CEDS a déclaré que cette assimilation, sans plus tarder, viole l'art. 2.1º du CSE, et même 2.5º de la même Charte si la garde a lieu le dimanche. Pour cette raison, elle a expliqué que l'absence de travail effectif, constatée ultérieurement pour une période temporaire dont le salarié ne pouvait a priori pas disposer librement, ne constitue pas un critère suffisant pour assimiler cette période à une période de repos.

droit au repos

Avec ces interprétations, le juge n'hésite pas à déclarer que le droit au repos ne peut être suffisamment garanti si un salarié soutient qu'il est constamment au courant des tâches qui peuvent lui être confiées pendant l'astreinte localisée, et c'est une interprétation plus protectrice que celle que la CJUE a préparée jusqu'à présent, qui porte une signature selon laquelle l'assimilation de la période de garde sans contact à la condition du temps de travail devrait être la ligne générale, sauf cas très exceptionnel.

Pour toutes ces raisons, le Tribunal condamne l'entreprise à payer les heures de travail excédentaires pour la période du détachement de 30 minutes, puisqu'elle génère un droit à partir du moment où les travailleurs ont été appelés par téléphone et jusqu'à ce qu'ils se présentent à la base parce qu'il a été une Une "activation" d'un travailleur dure un quart de travail, et le temps de travail effectif doit également être considéré comme le déplacement qui intervient depuis ladite activation jusqu'à sa présentation personnelle.