Un tribunal éteint une pension alimentaire en faveur de deux filles pour ne pas avoir de relation avec leur père · Actualités juridiques

Le tribunal provincial de Santa Cruz de Tenerife a confirmé l'extinction de la pension alimentaire établie dans le jugement de divorce en faveur de certaines filles majeures en raison de l'absence de relation avec leur père pendant six ans. Pour la Chambre, il est pertinent que le manque de communication soit la faute des descendants pour ne pas avoir accepté la petite amie de leur père.

Pratiquement depuis le jugement de divorce, la séparation entre le père et ses filles a commencé parce qu'ils n'ont pas admis leur nouvelle compagne sentimentale, malgré le fait qu'il ait essayé de maintenir le contact pendant tout ce temps, au moins par téléphone et par messagerie avec son filles, mais elles ont refusé d'avoir une relation avec lui.

Renoncer aux relations familiales

Il faut tenir compte de l'art. 237-13 de la loi 25/2010, du 29 juillet, du deuxième livre du Code civil de Catalogne, qui prévoit, comme le Code civil, que l'obligation de fournir de la nourriture s'éteint du fait que le nourrisseur encourt dans certains cas déshériter.

A cet égard, l'art. 451-17 e) de la loi 10/2008, du 10 juillet, du quatrième livre du Code civil de Catalogne, envisage les causes d'exhérédation "L'absence manifeste et continue de lien de parenté entre le défunt et l'héritier légitime, s'il est due à une cause exclusivement imputable à l'héritier légitime.

Cependant, bien que le Code civil ne le reconnaisse pas, la Cour suprême a établi qu'« il ne serait pas juste que celui qui renonce aux relations familiales et au soutien et à l'aide de toute nature qu'il comporte puisse ultérieurement bénéficier d'une institution judiciaire qui trouve son fondement, précisément, dans les liens parentaux", il a déclaré que "Cet argument, qui doit être appliqué à la réglementation du Code civil catalan, est parfaitement extrapolé au droit commun, dans l'interprétation souple de la cause d'extinction de la pension alimentaire que nous plaider, car la solidarité familiale et intergénérationnelle est la fin comme fondement de la retraite en faveur des enfants majeurs».

rejet injustifié

L'arrêt rappelle que, s'il est normal qu'au départ les filles puissent éprouver un rejet envers ce nouveau partenaire, ce qui n'est plus compris, c'est que cette situation perdure depuis 2016, sans qu'il paraisse justifié que le rejet que les filles ressentent envers leur nouveau le couple s'étend à leur père, car il n'en résulte que la difficulté des filles à assumer cette nouvelle relation et que le couple peut aussi être présent dans les activités familiales.

Bref, pour la Cour il n'y a aucune raison dans cette affaire qui justifiait ce rejet réitéré et absolu des filles envers leur père, pour lequel les deux budgets requis par la Cour suprême pour s'accorder sur l'extinction de la pension alimentaire établie à votre faveur en le jugement de divorce. C'est-à-dire que l'absence de parenté est imputable aux filles et qu'elle a une intensité et une gravité (il y a près de six ans sans aucune communication suffisante) pour constituer, à elle seule, cause de décréter l'extinction demandée par le parent nourricier .