Vu pour jugement à la Cour des comptes le procès des 4 millions d'arnaques à l'EMT de Valence

Roberto PérezSUIVRE

La Cour des comptes (TCu) a abandonné l'affaire de l'escroquerie de plusieurs millions de dollars subie par la Société municipale de transport (EMT) de Valence en 2019. Elle a perdu 4 millions d'euros, qui ont été transférés sur des comptes étrangers. Un groupe organisé a usurpé des identités pour convaincre le responsable de l'administration de l'EMT qu'il devait effectuer ces transferts pour de supposés contrats convenus par les responsables de l'entité. L'escroquerie a duré des semaines, après avoir éclaté et été fraudée.

Cette affaire a conduit à l'ouverture d'une procédure devant le TCu. Le procès s'est tenu mardi. Sur le banc se trouvait Celia Zafra, qui sera responsable de la zone administrative de l'EMT de Valence.

Le parquet et l'EMT se sont mis d'accord sur la demande de peine : que Celia Zafra soit contrainte de rembourser, avec intérêts, les 4.054.971,91 XNUMX XNUMX euros qu'elle a perdus en tant qu'entité municipale à la suite de la fraude. Considérant que cette directive a sauté les procédures, n'a pas respecté ses obligations et, par conséquent, est la personne en charge comptable directe de cette perte punissable de fonds publics.

De son côté, Zafra a réitéré sa ligne de défense. Elle allègue qu'elle ne devrait pas être condamnée, qu'elle ne peut être tenue pour responsable et que, par conséquent, ces 4 millions d'euros ne peuvent lui être réclamés. Elle allègue que devant la Cour des comptes seuls les gestionnaires de deniers publics peuvent être poursuivis, jugés et condamnés, dans son cas, et qu'elle ne l'a pas été. Le parquet et l'EMT ne partagent pas la thèse et soulignent que la pratique montre qu'ils ont effectivement disposé de ces fonds publics qui se sont retrouvés entre les mains des escrocs qui ont comploté la supercherie.