ABC éditorial : Une insolvabilité inacceptable

CAFÉ fait partie de l'acronyme de la Plateforme Commune des Fonds Européens et est le numéro du programme créé par l'Administration pour la gestion du dîner du Plan de Relance, de Transformation et de Résilience (PRTR). Le créateur du numéro n'imaginait pas que ce CoFFEE ne satisferait pas tout le monde. Après avoir passé près d'un an et demi sans travailler ou avec des capacités limitées, le ministère des Finances a informé début octobre les communautés autonomes qu'il pouvait désormais être utilisé. Certains ont insisté sur le fait qu'ils avaient des problèmes avec le programme, mais le gouvernement a minimisé les plaintes. Maintenant, le Trésor a confirmé l'inefficacité et le manque de fiabilité de CoFFEE en demandant à nouveau aux collectivités d'envoyer des informations sur les fonds européens dans des feuilles de calcul communes, telles qu'Excel.

La mise en œuvre de ce programme est un engagement du Gouvernement vis-à-vis de Bruxelles, et son bon fonctionnement continuera à bénéficier de financements à l'avenir. La Commission a envoyé une mission "men in black" pour effectuer un audit et une nouvelle évaluation aura lieu en décembre, le programme devrait donc fonctionner de manière optimale. La mise en œuvre de CoFFEE, qui facilitera le ciblage des fonds et la préparation des synthèses d'audit, a été modulaire. Au début, seuls les dix ministères qui gèrent les grands projets y avaient accès. Plus tard, de nouvelles fonctionnalités ont été ajoutées au fur et à mesure que les communautés autonomes les utilisent, mais uniquement en tant que gestionnaires. Ceux qui l'ont utilisé parlent d'un programme sous-utilisé et faillible.

Les problèmes de CoFFEE ont amené un rapport sur une Administration submergée par une avalanche de ressources qu'elle n'arrivait pas à digérer. Sur la PERTE que les ministres gèrent exclusivement et qui est dotée de 40.000 10.000 millions d'euros, à peine un quart, XNUMX XNUMX millions, a fait l'objet d'un appel d'offres ou d'un appel d'offres. Cela inclut des résultats comme la perte du véhicule électrique, qui fera l'objet d'une deuxième citation. Les communautés assurent que si le Gouvernement décentralisait l'élimination des ressources, elles iraient plus vite. Cependant, il y a des enjeux qui vont au-delà de la gestion territoriale et profiteront à l'État lui-même. D'une part, nous avons affaire à une main-d'œuvre mal répartie, sous-équipée dans certains domaines, mais qui n'a pas toujours les qualifications pour gérer des programmes d'une certaine complexité car c'est une bureaucratie vieillissante. Il y avait un problème de capital humain qui entrave la productivité de l'État. La situation chaotique générée par le Service public de l'emploi (Sepe) pendant la pandémie, imposant de longs délais d'attente aux citoyens, aurait dû alerter à temps les responsables politiques sur ce sujet.

Il est surprenant que 78% des hommes d'affaires considèrent la gestion des fonds européens comme "négative" ou "très négative", selon une récente enquête du Círculo de Empresarios. De même, la bureaucratie espagnole a de grandes difficultés à générer des applications informatiques ou à en tirer des performances. L'expérience ratée de l'application Radar Covid, qui a cessé d'avoir un support technique en octobre, n'a même pas mérité une analyse médico-légale par l'administration qu'elle a créée. Maintenant CoFFEE vient résumer cette image d'insolvabilité que l'Espagne ne devrait pas transmettre à Bruxelles et qui répand le soupçon que le public est géré avec peu de rigueur.