La Cour suprême évalue l'appel de Vodafone sur la taxe de transfert de propriété pour l'utilisation du domaine public de la radio · Actualités juridiques

La Troisième Chambre de la Cour Suprême (TS) a déclaré que l'Impôt sur les Transmissions Patrimoniales (ITP) constitue un "canon" au sens de la réglementation européenne, pour constater la constitution d'une sobre concession au domaine public radioélectrique, sinon impossible à trouver lié aux droits d'utilisation des radiofréquences.

Partant de ce postulat, la Troisième Chambre considère que la Directive s'oppose à la taxe, lorsque ces droits d'usage sont soumis, en outre, à une redevance de réservation du domaine public radioélectrique (la Redevance Spectre) en ne respectant pas, dans leur ensemble, les les exigences de l'article 13 de la directive 2002/20/CE relative à l'autorisation des réseaux et services de communications électroniques, notamment le caractère proportionné de la compensation du droit d'utilisation des radiofréquences.

Arrêt de la CJUE

Issu d'une liquidation par ITP pour la constitution d'une concession pour l'usage privé du domaine public radioélectrique, le TS résout le différend de l'arrêt CJUE du 6 octobre 2020, avertissant que l'harmonisation au niveau de l'Union a une clarification sur les taxes nationales lorsque , incidente d'une manière ou d'une autre sur des aspects de sa compétence, comme ici, en exigeant l'usage exclusif du domaine public de la radio, d'une concession administrative, ce qui est une des choses impossibles de l'ITP.

Le TS dresse une analyse au niveau national et identifie comme objets de la directive la réalisation d'un marché intérieur des communications électroniques, l'harmonisation et la simplification des règles et conditions d'autorisation et de régulation, y compris, des charges pécuniaires qui sont imposées sur les entreprises du secteur, ces aspects sur lesquels l'ITP intervient, compte tenu du lien -qualifié par la TS de direct et structurel- entre l'utilisation du spectre et la taxe imposée par l'ITP.

Il a constaté que l'ITP travaillera sur la manifestation de la capacité économique que la concession implique, sans prêter attention à l'optimisation de l'utilisation du domaine public radioélectrique, pour laquelle la sentence considère, objectivement, qu'elle n'est pas justifiée du point de vue de vue du point de vue de la proportion, étant donné qu'il y a déjà, en plus, le Spectrum Rate, qui cherchait à maintenir cet équilibre.

Enfin, sur la base de la répartition constitutionnelle des compétences, il a averti que la perception de l'ITP (taxe cédée aux Communautés autonomes, gérée par elles) n'est pas destinée à garantir l'utilisation optimale de ressources rares ou le bon fonctionnement du marché intérieur, puisque que la la compétence exclusive en matière de télécommunications revient à l'État.

Votes spécifiques

La sentence a deux votes particuliers, des magistrats José Antonio Montero, qui défend que l'ITPO est en dehors du champ d'application de l'article 13 de la directive Autorisation, pour laquelle, à son avis, il ne contrevient pas au droit de l'Union ; et le juge Isaac Merino qui, bien qu'il ait admis que l'ITP relevait de la notion de "canon" de la directive, a cependant estimé qu'il répondait à ses exigences et qu'il n'était pas disproportionné à son objet.