Un juge rejette la violation du droit à l'honneur d'un entraîneur après l'obstruction publique des mauvais traitements infligés à ses joueurs · Actualités juridiques

Droit à l'honneur contre liberté d'expression. Duel né dans certains terrains de sport et abouti à un tribunal de première instance de Madrid, qui a rejeté par une condamnation récente la demande de protection du droit à l'honneur présentée par l'entraîneur d'une équipe de basket-ball à la suite des déclarations faites par deux d'anciens joueurs de l'équipe, dans des interviews accordées à un journal national, dans lesquelles ils critiquent l'activité dudit entraîneur dans le domaine sportif, en relation avec l'alimentation et la pesée des joueurs et la violence psychologique. Le juge considère que les accusés sont protégés par leur droit à la liberté d'expression, qui prévaut sur le droit à l'honneur de l'accusé.

En premier lieu, le jugement rappelle que les prévenus ne peuvent être tenus responsables du traitement que les médias ont réservé à leurs interviews, ni de la rédaction des gros titres par les journalistes qui ont rédigé les articles dans lesquels les interviews sont insérées.

Collision des droits

Après avoir analysé la doctrine jurisprudentielle relative à la collision entre le droit à l'honneur du défendeur et la liberté d'expression et d'information des défendeurs, le juge a conclu qu'il n'y a pas eu d'ingérence illégitime dans le droit à l'honneur du plaignant, et la liberté doit d'expression correspondant aux revendications, qui doivent être spécialement protégées dans un État de droit pour former une opinion publique plurielle.

Oui, dans l'appréciation du conflit entre les deux droits fondamentaux, l'arrêt prévoit qu'il faut tenir compte de l'intérêt général de l'information, du caractère public des personnes visées par l'information ou la critique, et de la circonstance de ne pas avoir utilisé des termes indiscutablement vexatoires pour la personne (demandeur).

pertinence publique

Tenant compte de cela, considérez qu'il s'agit dans ce cas d'une affaire d'intérêt sportif et d'intérêt public dans laquelle les personnes impliquées ont un profil public, avec une notoriété publique et sociale pertinente, puisque le défendeur était un entraîneur national et que les défendeurs sont deux figures très pertinentes du basket féminin.

De plus, comme indiqué dans la phrase, les joueurs ont transmis certains faits sans les accompagner de connotations péjoratives dépassant les limites de la liberté d'expression, en violation du principe de proportionnalité.

Par conséquent, ils n'ont pas utilisé d'insultes ou d'expressions manifestement insultantes ou humiliantes, qui n'ont aucun rapport ou qui ne sont pas nécessaires. Au contraire, précise le juge, les propos tenus, dans le cadre des entretiens réalisés, entrent dans le cadre du droit à la liberté d'expression.

La sentence souligne que ce que le défendeur ne peut prétendre, c'est qu'aucune critique n'est faite de son activité dans le domaine sportif, puisqu'en aucun cas dans les entretiens il n'est fait allusion à sa vie personnelle ni contenue, comme cela a été souligné, insulte ou expression insultante.

la véracité

De même, l'exigence de véracité a été déclarée remplie parce que les faits transmis, sur lesquels les défendeurs rapportent, ont le support factuel correspondant, puisqu'il ne s'agit pas de la divulgation de simples rumeurs. Il convient de noter que l'élément de véracité ne doit pas être évalué en fonction des opinions exprimées.

En conclusion, le juge a considéré que les expressions et déclarations faites par les réclamants sont protégées par son droit à la liberté d'expression, qui prévaut sur le droit à l'honneur de l'accusé.