Madrid compensera les travaux publics affectés par le coût des matières premières

martha r dimanche

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L'impact extraordinaire de l'augmentation accélérée des prix de l'offre déterminés - tels que l'aluminium, le cuivre et l'acier et les matériaux bitumineux - indispensables à l'exécution des travaux a stressé de nombreuses entreprises de construction. Afin de réduire la viabilité des projets de construction de bâtiments publics, le conseil municipal de Madrid a approuvé la possibilité de revoir les prix pour compenser la forte inflation.

Le nombre de marchés de travaux susceptibles de bénéficier de cette révision a été estimé à plus de 130. Cela signifiera une augmentation des importations entre 50 et 80 millions par rapport aux prix pour lesquels les projets ont été attribués. Cependant, expliquent des sources municipales, « sa spécification excédentaire de l'évaluation que les autorités adjudicatrices des demandes des entrepreneurs et des pièces justificatives lorsque l'augmentation du coût des employés matériels dépasse 5 pour cent du certificat d'importation du contrat ».

En tout état de cause, le montant de la révision exceptionnelle ne pourra excéder 20 % du prix d'attribution du marché. Cette augmentation des coûts des travaux publics de la mairie et de ses entreprises, assurent-ils du consistoire, "n'affectera pas les services que la mairie de Madrid fournit aux citoyens".

Les entrepreneurs concernés soutiennent que depuis le deuxième trimestre 2020, il y a eu "une contraction importante de l'économie, qui s'est transformée en fortes hausses du prix des matières premières, des hausses de prix aussi élevées qu'inattendues". Une tendance qui s'est poursuivie en 2021 avec la hausse exorbitante des prix de l'énergie et cette année avec la guerre en Ukraine, un conflit qui perdure toujours.

30 % d'augmentation réelle

Les personnes concernées ont demandé il y a des semaines que les administrations publiques de Madrid prennent cette décision et que "la hausse réelle des coûts de construction soit supérieure à 30%". "Tout cela dans un secteur avec des marges historiques inférieures à 3%", indiquent-ils.

Ce contexte, prévenaient-ils alors, "menace les projets en cours, la viabilité des entreprises, les emplois associés et la finalité sociale poursuivie, sachant qu'il existe actuellement plus de 1.300 logements sociaux - promus par la Municipalité Foncière et Logement ( EMVS)- à risque de paralysie et/ou de résiliation ». Un risque qui pourrait disparaître grâce à cette révision des prix.

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