Les 10 clés de la nouvelle hausse du SMI Legal News

Le nouveau décret royal 152/2022, qui fixe le salaire minimum interprofessionnel pour 2022, à la suite de l'accord avec les syndicalisations, face à l'opposition des employeurs, aura des conséquences non seulement en termes de salaire mais aussi en ce qui concerne respecte les prestations de la Sécurité sociale et les cotisations des travailleurs indépendants. Les points les plus marquants étant les suivants :

1. Qu'est-ce que le SMI et quel est son nouveau montant ?

Il s'agit du montant minimum de rémunération qu'un employeur est tenu de payer pour être payé pour le travail effectué pendant une certaine période, qui ne sera en aucun cas supérieure à 40 heures par semaine.

Il est fixé à 33,33 euros/jour ou 1.000 XNUMX euros/mois, selon que le salaire est fixé à la journée ou au mois. La rémunération en argent est calculée seule, sans que le salaire en nature puisse, en aucun cas, entraîner la réduction de l'intégralité du montant en argent de la première.

Il prendra effet pendant la période comprise entre le 1er janvier et le 31 décembre 2022, procédant, par conséquent, au paiement avec effet au 1er janvier 2022.

2. Quels suppléments calculent les salaires ?

Nous devons sur la base salariale, la rémunération mensuelle établie par convention collective ou, à défaut, par contrat individuel. Ce salaire est versé en 14 ou 12 versements, selon que les versements exceptionnels sont proratisés ou non :

– Salaire mensuel sans extras non prorata temporis (14 versements) : 1.000 XNUMX euros.

– Salaire mensuel prorata majoré (12 paies) : 1.166,66 XNUMX euros.

Les compléments pris en compte pour le calcul du salaire minimum sont les salaires (art. 26.3 ET) que tous les travailleurs perçoivent de manière égale, c'est-à-dire des compléments non causals, en cas de primes conventionnelles.

La plupart de la doctrine et de la jurisprudence admettent que les compléments qui ne sont pas communs à tous les travailleurs, c'est-à-dire ceux qui sont perçus comme spécifiques par la personne (ancienneté, langue, titres), du travail effectué (postes de nuit, quarts, etc. . .) ou celles liées aux résultats de l'entreprise (productivité, prime) ne comptent pas comme salaire minimum et ne peuvent donc servir à compenser l'éventuelle augmentation. Ils n'ont pas non plus de compléments salariaux tels que les régimes, les vêtements ou les frais de transport lors du calcul du SMI.

Malgré ce qui précède, il convient de noter que la question n'est pas pacifique. L'arrêt de la Cour nationale du 16 septembre 2019 (rec. 150/2019) considère que les pertes subies par les travailleurs dans leur activité professionnelle, compensées par des primes non salariales, ne peuvent être absorbées

3. Quel montant correspond aux travailleurs occasionnels et temporaires, et aux travailleurs domestiques ? (article 4)

Les intérimaires, ainsi que les intérimaires qui ont obtenu des prestations de la même entreprise pendant 120 jours au maximum, recevront, avec le SMI, la part proportionnelle de la rémunération des dimanches et jours fériés, ainsi que deux primes extraordinaires (à chaque travailleur a droit, au moins) à un salaire de 30 jours chacun, sans que le SMI soit inférieur à 47,36 euros par jour légal dans l'activité.

Quant au SMI pour les salariés ayant effectué des heures travaillées, en régime externe, il est fixé à 7,82 euros par heure effectivement travaillée.

4. Qu'est-ce que la hausse du SMI affecte ?

L'augmentation du SMI touche surtout les travailleurs hors convention. Il faut ajouter qu'en réalité, l'augmentation touche tous les travailleurs : bien que le montant du salaire n'augmente pas, tous les salariés bénéficient indirectement des concepts de leur masse salariale calculés sur la base dudit chiffre.

Dans tous les cas, si le travailleur gagne moins de 14.000 XNUMX euros bruts par an (en comptant le salaire de base et les compléments non causals : ceux communs à toutes les personnes employées sur le marché du travail), le SMI doit être augmenté jusqu'à atteindre ledit chiffre.

Et si vous travaillez moins de 40 heures ?

Dans les contrats à temps partiel, le salaire minimum sera réduit au prorata de la journée de travail.

Les travailleurs dont le salaire est supérieur à 14.000 XNUMX euros bruts par an ne remarqueront aucun changement directement mais indirectement, en augmentant les limites des salaires et des indemnités versées par le Fonds de garantie des salaires (FOGASA) ou le montant du salaire protégé contre un embargo

Dans les contrats de formation, en aucun cas la rémunération ne peut être inférieure au salaire minimum interprofessionnel au prorata du temps de travail effectif, conformément aux dispositions de la convention collective. (Art. 11.2.g Y).

5. Existe-t-il des exceptions à l'application du SMI ?

A tous les contrats et accords de nature privée en vigueur à la date d'entrée en vigueur de l'AR qui utilisent le SMI comme référence à quelque fin que ce soit, sauf si les parties conviennent de l'application des nouveaux montants du SMI.

6. Est-il possible de saisir une partie du SMI reçu ?

Conformément à l'art. 27.2 Et « Le salaire minimum interprofessionnel, dans son montant, est insaisissable ».

Une exception à cela réside dans le salaire minimum que le travailleur épargne, qui peut être saisi pour des dettes auprès du Trésor ; cela est indiqué dans l'ATS du 26 septembre 2019 (rec. 889/2019).

7. Quels effets cela a-t-il sur le prix ?

Une amélioration des salaires a un impact direct sur l'augmentation des cotisations à la Sécurité sociale. Il profitera surtout aux jeunes enfants, avec des contrats temporaires dans le secteur des services. D'autres répercussions importantes seront une réduction des dépenses d'aides et de subventions, de sorte que l'État disposera de plus de fonds pour les autres parties.

8. Comment cela affecte-t-il les travailleurs indépendants ?

Lorsque le SMI augmente, l'assiette minimale de cotisation augmente et, par voie de conséquence, la part des travailleurs indépendants.

Cela dépendra de la base de cotisation de chacun. Dans tous les cas, vous subirez des pertes dues à l'activité professionnelle et aux imprévus de respectivement 0,8% à 0,9% et 1,1% à 1,3%. En conclusion, les quotas augmenteront de 0,3%, jusqu'à 30,6%.

Cette augmentation affecte également les salaires de leurs employés, s'ils en ont.

9. Quels effets cette augmentation aura-t-elle sur les prestations sociales et les subventions ?

L'effet principal est l'augmentation des bases réglementaires des prestations de la Sécurité sociale, en raison d'une augmentation des salaires qui affectera un nombre considérable de personnes actives, dans l'hypothèse d'une augmentation plus importante des bases, des cotisations sociales et des futures retraites (et autres prestations, telles que l'invalidité permanente).

De plus, certaines prestations et aides sociales exigent que la personne ne perçoive pas plus que le SMI ou un certain pourcentage de celui-ci. Avec cette augmentation, il y aura plus de personnes qui pourront prétendre à ces prestations ou subventions.

Ces assiettes sont la référence pour le calcul des pensions de retraite (plus précisément, la moyenne des assiettes de cotisation des vingt-quatre dernières années), car une augmentation des salaires minima produit une augmentation de ces assiettes. Ainsi, les dépenses de retraite du système sont plus importantes, puisqu'en indiquant des bases de cotisation plus élevées, le montant des prestations sera également plus élevé (retraite, incapacité permanente, comme on l'a dit).

10. Comment cela affecte-t-il les salaires et indemnités versés par le FOGASA ?

Dans le cas des salaires, le montant à payer par le FOGASA est le SMI journalier x 2, au prorata des extras payés, avec une limite maximale de 120 jours.

Dans ce cas d'indemnisation, le montant versé est le SMI journalier x 2, avec une limite maximale de 1 an.