Le gouvernement approuve la nouvelle loi d'amélioration du travail pour les travailleurs domestiques · Actualités juridiques

Le Conseil des ministres a approuvé ce mardi le décret-loi royal pour les meilleures conditions de travail et la sécurité sociale des travailleurs au service du foyer, une norme historique qui met fin à la discrimination subie par de nombreuses femmes.

Le texte a été préparé au contact des organisations syndicales et des plateformes de travailleurs domestiques qui réclament cette norme depuis des décennies.

L'objectif du règlement est d'adapter les conditions de travail et de sécurité sociale des travailleurs du foyer familial à celles du reste des travailleurs employés par d'autres afin de mettre fin à la discrimination historique de ce groupe féminisé.

Par conséquent, il résout la péréquation avec les salariés tant dans le domaine du régime de rupture de la relation de travail que dans celui des allocations de chômage.

Il garantira également la protection de la sécurité et la protection des personnes au service du domicile familial équivalente à celle de tout autre travailleur, indispensable non seulement pour assurer l'égalisation des conditions requises par les règlements anti-discrimination de l'Union européenne et la Convention 189 de l'OIT, mais aussi pour garantir le droit constitutionnel à la santé qui correspond à toutes les personnes.

Il offre également une couverture dans le domaine de la garantie salariale aux travailleurs domestiques en cas d'insolvabilité ou de faillite des employés.

protection de l'emploi

Les travailleurs domestiques ne sont plus le seul groupe de travail qui manquait de protection en situation d'emploi, malgré le fait que la plupart ont des relations de travail à temps partiel et intermittent, qui se terminent souvent brutalement en raison du décès de leurs bénéficiaires et avec un régime spécial de dépêche qui a permis des licenciements arbitraires et intempestifs sans aucun type de compensation.

Dans ce contexte de vulnérabilité particulière, l'offre d'emploi constitue, du point de vue de la justice sociale, une nécessité incontournable.

obligations

Il sera obligatoire de cotiser pour le chômage et au Fonds de garantie des salaires (FOGASA) à partir du 1er octobre. Parce qu'il s'agit d'une cotisation qui n'implique pas de surtension économique pour les usagers, ceux-ci auront droit à une prime de 80% dans les entreprises pour les cotisations au chômage et les cotisations FOGASA dans ce Régime Spécial

La réduction de 20 % de la contribution des entreprises à la contribution pour risques communs correspondant à ce Régime Spécial est maintenue. De même, augmentez le montant des bonus au-dessus de 20%, en fonction de la composition du dépôt et du niveau des revenus et des actifs, ce qui augmentera le nombre de bénéficiaires. Les conditions de ces primes seront fixées par voie réglementaire.

En outre, le décret-loi royal établit également que les salariés assumeront les obligations en termes de cotisations pour les travailleurs qui fournissent leurs services pendant moins de 60 heures/mois par l'employeur, éliminant la possibilité que ce soient les travailleurs qui demandent directement leur affiliation, inscriptions, annulations et variations de données.

fin de retrait

Le chiffre du retrait est supprimé, ce qui permettait un licenciement sans motif et, par conséquent, sans les garanties de licenciement pour de telles situations en permettant de se passer des travailleurs domestiques sans justifier de motif.

Désormais, les raisons pouvant conduire à la rupture du contrat avec les salariés doivent être prouvées, étendant ainsi la protection contre le licenciement

Accréditation des compétences

Le Gouvernement développera des politiques de formation et d'accréditation des employés de maison dédiés aux soins ou à l'attention des personnes faisant partie de l'environnement domestique et familial. Ces initiatives tiendront compte des conditions de travail particulières de ce secteur et des travailleurs qui y exercent leur activité.

maladies professionnelles

La norme établit également l'engagement de créer une commission d'étude dont l'objectif est l'inclusion de la perspective de genre dans le personnel incarcéré pour identifier et corriger les lacunes qui existent dans le domaine de la protection devant les emplois professionnels incarcérés exercés majoritairement par des femmes.