il y a abus si l'intérêt dépasse la moyenne de six points · Actualités juridiques

C'était une clameur : la Cour suprême n'a pas précisé qu'elle optimisait l'abus dans le domaine des cartes "revolving", ce qui a soulevé des plaintes de juristes qui réclament un critère plus limité, mais ce mardi les plaidoyers ont été entendus. Dans une nouvelle sentence, la Haute Cour a précisé que l'intérêt de ces produits est 'notabilitée supérieure' si la différence entre le taux moyen du marché et le taux convenu dépasse 6 points de pourcentage. Vous pouvez consulter l'arrêt de la Première Chambre ici.

phrase 258

Le 3 mai 2004, l'appelant a signé un contrat de carte de crédit Visa, modalité revolving, avec l'entité Barclays Bank et avec un taux d'intérêt de 23.9% TAE.

L'entité financière a cédé son crédit à Estrella Receivable et cette dernière a demandé au titulaire de la carte de lui réclamer le montant dû. Le Tribunal de première instance a rejeté la demande et déclaré le caractère usuraire des intérêts convenus notablement supérieurs aux intérêts moyens des prêts à la consommation. La Cour provinciale a accueilli l'appel en partie. Elle a rejeté la pertinence des taux moyens des crédits à la consommation pour affiner la comparaison puisqu'il s'agit d'une carte de crédit, et a considéré comme avéré que l'intérêt habituel de ce type de contrat en 2012 était de 20,90 % ou plus.

On ne s'attendait pas à ce que l'intérêt rémunérateur soit usuraire car il n'était pas notoirement plus élevé que celui normalement convenu et escomptait certains montants de commissions pour réclamations d'acomptes impayés. Le défendeur a interjeté appel et celui-ci a été confirmé par la Cour. La phrase rappellera que l'indice à prendre en considération pour déterminer si les intérêts contractés sont notablement supérieurs à la normale est le taux annuel équivalent (TAE) et que la comparaison doit comporter un risque avec les intérêts moyens en vigueur à ce moment. de la passation de marché à la catégorie qui correspond à l'opération en question.

Pour les contrats souscrits à partir du bulletin statistique de la Banque d'Espagne décompose le type de crédits renouvelables (juin 2010), le paramètre de comparaison est le taux d'intérêt moyen publié à chaque instant.

La Chambre informe que le taux d'intérêt analysé par la Banque d'Espagne dans le bulletin statistique est le TEDR (taux effectif à définition restreinte) qui équivaut au TAEG sans commissions. Pour cette raison, l'intérêt public est légèrement inférieur au TAEG et peut être complété par les commissions que les institutions financières appliquent généralement.

Cette différence ne sera généralement pas très décisive pour apprécier l'attrition car elle exige que les parties acceptent d'être significativement supérieure à la part de marché normale, il ne suffit pas qu'elle soit simplement supérieure.

Le but de l'appel est axé sur la détermination de la façon dont les taux d'intérêt normaux du marché liés aux contrats de carte tournent en 2004, une époque où il n'y avait pas de statistiques détaillées de la Banque d'Espagne.

La salle montre :

1) Afin d'identifier le taux d'intérêt normal du marché pour les cartes renouvelables contractées dans la première décennie de ce siècle, en règle générale, il faut se référer à l'information spécifique la plus proche dans le temps, qui est celle ventilée par la Banque d'Espagne en 2010 .

2) A défaut de critère légal sur la marge supérieure acceptable pour ne pas encourir d'usure, compte tenu des exigences de prévisibilité dans un contexte de contentieux de masse, le tribunal établit le critère suivant : Dans les contrats de carte de crédit en modalité revolving, où le taux d'intérêt moyen était jusqu'à présent supérieur à 15 %, l'intérêt est nettement plus élevé si la différence entre le taux moyen du marché et le taux convenu dépasse 6 points de pourcentage.

Dans ce cas précis, ce taux à temps partiel du contrat sera légèrement supérieur à 20% et l'intérêt convenu (23,9% TAEG) ne dépasse pas 6 points, il n'est donc pas considéré comme significativement plus élevé ou usuraire. La Chambre rejette l'appel.

réactions

Les réactions à la peine, attendues par beaucoup, ne se sont pas fait attendre. L'Association des Usagers Financiers, ASUFIN, considère que la résolution ne s'arrête pas au règlement de la polémique autour de ces produits financiers, toujours problématiques. Selon lui, la Cour suprême "semble nous dire de manière voilée que les commissions et les dépenses connexes devraient être incluses dans le TEDR, alors que probablement ce montant n'est pas non plus proche de la réalité", commente-t-il des heures dans une note publiée quelques heures plus tard. heures après que la décision a été rendue publique.

« La plupart des TAEG auxquels sont commercialisées les cartes revolving n'incluent pas toutes les commissions, ni l'assurance emprunteur, de plus en plus vivable, ni le dangereux intérêt composé qui génère l'anatocisme. En d'autres termes, nous considérons que l'intérêt composé lui-même, ou le mécanisme d'amortissement de la dette de ces cartes, est déjà, en soi, une source d'intérêts démesurée et d'usure.