La BCE relève ses taux d'intérêt de 0,5%, à 3%, et annonce une nouvelle hausse de 50 points en mars

Au bout de 50 points de base aujourd'hui, alors que les taux s'établissent à 3%, Lagarde a ajouté l'annonce de 50 points de base supplémentaires subis en mars. Parce qu'il a décidé de prendre le poste d'analystes, dont l'activité est basée sur des attentes générales.

La BCE suivra les conseils de réunion à la Réunion et approfondis dans les données, mais son président justifie que le conseil des gouverneurs dispose de données avancées selon lesquelles des augmentations de conseils "significatifs" continueront d'être nécessaires pour atteindre un niveau de restriction de la politique monétaire favorable à l'inflation de 2 % à moyen terme.

Et il ne s'arrêtera pas tant qu'il ne l'aura pas fait. "Nous augmenterons les taux de 50 points de base lors de la prochaine réunion, puis nous évaluerons la voie à suivre à partir de là", a-t-il déclaré lors de la conférence de presse après la réunion du conseil d'administration à Francfort, dans laquelle il a déclaré que "nous savons que nous avons encore du chemin aller et nous savons ce que nous avons fait, et la pression actuelle sur l'IPC sous-jacent justifie une nouvelle hausse en mars. La BCE a également annoncé que le programme d'achat d'actifs sera réduit de 15.000 milliards d'euros par mois en moyenne de début mars à fin juin.

Nous sommes dans un scénario d'une nouvelle hausse de 50 points de base en mai. Parmi les membres du Conseil des gouverneurs, il y a eu une "grande majorité" en faveur des deux augmentations, selon Lagarde, qui a qualifié les gouverneurs des banques centrales de "passionnés" à apporter des points de vue et des solutions. Il y a "différents points de vue", a-t-il reconnu, notamment dans la communication de la politique monétaire, mais le consensus autour des décisions et autour de sa "légitimité" sur les données offre suffisamment de confiance au président de la BCE, aa malgré les "effets secondaires " que reconnaît Lagarde.

"Nous nous attendons à ce que la croissance reste faible", a-t-il déclaré, "une inflation élevée et des conditions de financement plus strictes freinent les dépenses et la production". La BCE a observé avec inquiétude l'évolution des ressources énergétiques, notamment du gaz, et l'a précisé dans la manière dont les entreprises et les banques réagissent à la notation comme au « choc inflationniste ».

L'institution est consciente que "la création d'emplois peut diminuer et le chômage pourrait augmenter", mais insiste sur le fait que "l'économie est plus résiliente que prévu" et c'est pourquoi Lagarde insiste sur le fait qu'"il est important de réduire le soutien budgétaire". J'ai dû entendre que les mesures budgétaires des gouvernements de l'euro, susceptibles de laisser de l'argent pour réduire l'inflation dans les poches des électeurs, pourraient exaspérer les pressions inflationnistes qui nécessitent une réponse plus forte de la BCE.

Selon son analyse, "les goulots d'étranglement dans la chaîne d'approvisionnement s'atténuent progressivement, les approvisionnements en gaz sont plus sûrs, les entreprises ont des carnets de commandes importants et la confiance est meilleure". En outre, "la production dans le secteur des services est restée soutenue par les effets continus de la réouverture et une plus grande demande d'activités de loisirs", Lagarde a fait part de son optimisme.

La hausse des salaires et la baisse récente de l'inflation des prix de l'énergie contribuent également à atténuer la perte de pouvoir d'achat subie par de nombreuses personnes en raison d'une inflation élevée, ce qui favorise la consommation. "L'économie a montré plus que jamais et va se redresser dans les prochains trimestres", est-il confiant, mais malgré les perspectives positives, Lagarde a une nouvelle fois souligné que "les pressions inflationnistes sont élevées et se répercutent sur l'alimentation".

Évolution des taux d'intérêt

aux États-Unis et en Europe

Source : Banque centrale européenne / Réserve fédérale américaine

Évolution

des taux d'intérêt

aux États-Unis et en Europe

source

Banque centrale européenne

Réserve Fédérale des Etats-Unis

C'est pourquoi il a défendu que le maintien des taux d'intérêt à des niveaux restrictifs réduirait l'inflation au fil du temps en ralentissant la demande et aussi contre le risque d'une augmentation persistante des prix ». "Nous allons encore avoir besoin de hausses importantes des taux d'intérêt pour atteindre un niveau de politique monétaire suffisamment restrictif pour que l'inflation atteigne l'objectif de manière durable", a-t-il tranché.

Désormais, le taux de dépôt des banques reste à 2,5%, le taux de refinancement passe à 3% et le taux du guichet d'urgence passe à 3,25%. Ce sont les trois taux indicatifs et officiels de la zone euro qui fixeront le taux des taux du marché comme l'Euribor ou les intérêts payés par les lettres ou les obligations souveraines.