Ordonnance PCM/59/2022, du 2 février, portant création de l'Office

Le conseiller juridique

sommaire

La Commission européenne a adopté le plan d'action de l'Union européenne (UE) contre le trafic d'espèces sauvages [COM (2016) 87 final]. Ce plan a été expressément soutenu et assumé par les États membres lors de la réunion du Conseil des ministres de l'environnement de l'UE, tenue le 20 juin 2016. Dans ledit plan, des mécanismes ont été établis pour coordonner les entités participant à la lutte contre ce type de pollution. crimes, tels que la police, les douanes et les services d'inspection, entre autres.

Par la résolution du 4 avril 2018 de la Direction générale de la qualité et de l'évaluation environnementale et du milieu naturel, a été publié l'accord du Conseil des ministres du 16 février 2018, approuvant le Plan d'action espagnol contre le trafic illégal et le braconnage international de la faune sauvage. espèces. Ce plan constitue l'engagement du gouvernement espagnol à contribuer à l'application du plan d'action de l'UE, l'impulsion et le cadre appropriés pour l'utilisation maximale des ressources de l'administration générale de l'État dans la lutte contre ce fléau.

Le plan d'action espagnol met en évidence l'impact économique élevé associé aux activités illicites dans ce domaine, qui constitue un attrait particulier pour les groupes criminels organisés, dont l'implication dans ce domaine augmente de façon exponentielle. Le trafic illégal et le braconnage constituent une menace sérieuse pour la biodiversité, la survie de certaines espèces et l'intégrité des écosystèmes, tout en encourageant les conflits, en menaçant la sécurité nationale et régionale dans les zones d'origine de certaines espèces et en impliquant un risque pour la santé publique dans les zones de destination et internationalement.

Parmi les objectifs du Plan d'action espagnol figure le renforcement de la capacité de tous les maillons de la chaîne coercitive et du pouvoir judiciaire afin que des mesures efficaces puissent être prises contre le trafic illégal et le braconnage international d'espèces sauvages, en améliorant à cette fin la coopération au niveau national, coordination, communication et flux de données entre les agences compétentes.

En vertu de la loi organique 2/1986 du 13 mars sur les forces et corps de sécurité, la responsabilité correspond à la Garde civile, entre autres, de veiller au respect des dispositions qui tendent à conserver la nature et l'environnement, les ressources hydrauliques, ainsi que comme la chasse, la pêche, la foresterie et toute autre richesse liée à la nature.

Dans le décret royal 734/2020, du 4 août, qui développe la structure organique de base du ministère de l'Intérieur, il est établi qu'il appartient à la Direction du Service de Protection de la Nature de la Garde Civile (SEPRONA) de planifier, de manière impulsive et coordonner, dans le cadre des compétences de la Garde civile, le respect des dispositions liées à la conservation de la nature et de l'environnement, des espaces protégés, des ressources hydrauliques, de la chasse et de la pêche, de la maltraitance des animaux, des sites archéologiques et paléontologiques et de l'aménagement du territoire. Dans l'Arrêté Royal mentionné ci-dessus, cette Direction dépend de l'Office Central National pour l'analyse des informations sur les activités liées à l'environnement (l'Office Central National, ci-après).

Dans ce contexte, le très cité Plan d'action espagnol préalable à la création d'un Bureau central national au sein de la structure SEPRONA, avec la participation des organisations et institutions compétentes en la matière. L'Office Central National stimulera la coordination et optimisera le potentiel disponible pour obtenir des améliorations environnementales, et deviendra une référence au niveau national, en établissant des procédures d'analyse et de diffusion d'informations sur les questions environnementales, en étroite collaboration avec le Ministère de l'Ecologie. Transition et défi démographique. La création de l'Office Central National a bénéficié du soutien européen du projet Life Nature Guardians.

Dans l'initiative et le traitement de cette règle, les principes de nécessité, d'efficacité, de proportionnalité, de sécurité juridique, de transparence et d'efficience, requis à l'article 129 de la loi 39/2015 du 1er octobre de la procédure administrative commune des administrations publiques. Conformément au principe de nécessité et d'efficacité, ce Bureau Central National doit être formellement créé, ainsi que déterminer ses dépendances, ses relations de coopération et ses fonctions afin d'atteindre les objectifs fixés, un arrêté ministériel étant l'instrument réglementaire le plus approprié pour cela. En ce qui concerne la proportionnalité, cette initiative contient la réglementation essentielle pour pouvoir fournir au Bureau central national du contenu et des fonctionnalités. Basé sur le principe de sécurité juridique, cet ordre est cohérent avec le reste du système juridique, national et européen, faisant preuve en ce sens de stabilité et de certification réglementaire.

En sa qualité, sur proposition conjointe du ministre de l'Intérieur et du ministre de la Transition écologique et du défi démographique, avec autorisation préalable du ministre des Finances et de la Fonction publique, j'ai :

Article 1 Objet

Le présent arrêté a pour objet la création de l'Office Central National d'analyse des informations sur les activités liées à l'environnement (ci-après, l'Office Central National), et la détermination de ses dépendances, relations de coopération et fonctions.

Article 2 Dépendance, coopération et relations de l'Office Central National

1. L'Office Central National dépend organiquement et fonctionnellement de la Direction du Service de Protection de la Nature de la Garde Civile (SEPRONA).

2. L'Office Central National, pour accomplir les fonctions qui lui sont confiées, entretient des relations de coopération avec d'autres institutions et organisations, nationales et internationales, chargées de la conservation et de la protection de l'environnement et de la nature.

3. Les relations de coopération décrites au point précédent se matérialiseront conformément aux dispositions de l'article 144 de la loi 40/2015 du 1er octobre sur le régime juridique du secteur public.

Article 3 Fonctions du Bureau Central National

Les fonctions du Bureau Central National sont les suivantes :

  • a) Promouvoir la coopération, la coordination, le conseil et la communication des actions au niveau national dans la conservation et la protection de la nature et de l'environnement, des espaces protégés, des ressources hydrauliques, de la chasse et de la pêche, et dans la lutte contre le trafic illégal d'espèces sauvages et la maltraitance des animaux. .
  • b) Être un point de contact avec les organisations nationales et internationales concernant l'analyse des informations sur les activités environnementales.
  • c) Effectuer l'analyse desdites informations reçues par des activités environnementales illégales, pour générer des renseignements basés sur celles-ci et diffuser les organisations, nationales et internationales, susceptibles d'être intéressées par la lutte contre ce type de criminalité.
  • d) Préparer les informations techniques nécessaires en faveur des actions de lutte contre les activités environnementales illégales.

Disposition complémentaire unique Pas d'augmentation des dépenses publiques

Le fonctionnement du Bureau Central National est prévu avec les moyens et matériels personnels de la Direction Générale de la Garde Civile, et n'entraînera pas d'augmentation des dépenses publiques.

PROVISIONS FINALES

Première disposition finale Pouvoirs d'élaboration et d'exécution

Le chef de la Direction générale de la Garde civile est habilité à donner, dans le cadre de ses attributions, les instructions nécessaires au développement de la structure de l'Office central national.

Deuxième disposition finale Entrée en vigueur

Cet arrêté entrera en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel de l'État.