Vela Performance nous dit à quoi ça sert…

Enfant, il s'est enfui dans un musée sur les fusées. J'ai été très impressionné par la salle de contrôle avec tous les ordinateurs et les millions de chiffres que les ingénieurs ont regardés pendant que la fusée décollait. C'est à ce moment-là qu'il a pensé qu'il voulait passer un moment là-dessus… et j'ai presque compris ! Aujourd'hui, je passe la plupart de mon temps à regarder de nombreux écrans avec des millions de chiffres. Mais les fusées sont de la version plus aquatique.

Travaillant avec le circuit SailGP et ses "catamarans volants", moi-même et quelques autres ingénieurs sommes dans notre bureau mobile (un conteneur personnalisé) où nous avons accès à plus de 20 flux vidéo, connectés à l'audio de tous les navires, et avec des graphiques et des graphiques que quelqu'un qui travaille dans le marché boursier envierait.

Il est clair que cela s'appelle "haut niveau", et ce type de technologie n'est pas pour les gens ordinaires, n'est-ce pas ? Et bien aujourd'hui oui ! Au fil des années, le sujet de l'analyse des données s'est fortement démocratisé. Petit à petit, d'autres outils apparaissent qui peuvent aider les marins de tous niveaux. Il existe des sociétés comme SEA-ANALYTICS (https://www.sea-analytics.com/) qui vous permettent de capturer une vidéo de votre session avec une GoPro, de la diffuser sur le Web, de vous montrer les "moments de basculement", bon ou bad Within petit à petit, ses fonctions d'intelligence artificielle pourront donner des conseils concrets, à la manière d'un coach virtuel.

Avec ma société SailingPerformance SL (www.sailingperformance.com) nous nous concentrons sur les chiffres enregistrés par l'électronique embarquée. Nous avons développé des outils logiciels de post-analyse abordables pour les professionnels et les amateurs. Mais que fait-on de ces chiffres ? A quoi sert l'analyse des données pour un navire ?

Tout d'abord, l'analyse des données permet d'en tirer une évaluation de l'étalonnage des instruments, et des conseils pour l'améliorer. Ils ne servent pas autant d'instruments de mesure du vent si chaque tour indique une direction de vent différente. Avoir confiance en vos instruments vous permet de prendre des décisions à bord avec beaucoup plus de confiance.

Une fois le calibrage amélioré, nous pouvons maintenant étudier ce que les données peuvent nous révéler. Voici une liste des sujets sur lesquels nous nous concentrons :

– Élaborer ou régler les polaires du bateau pour avoir des objectifs réalistes en navigation (à quelle vitesse mon bateau doit-il aller et avec quel cap, sachant qu'il y a environ 11nd de vent) – Avoir des informations concrètes sur l'amplitude de mes voiles pour prendre les bonnes décisions à bord – Établir quels sont les « points de fonctionnement » de mon bateau. Quel est l'angle de gîte optimal lors du virement de bord sur un venezo lâche ? Quel est le meilleur équilibre longitudinal pour mon bateau, et où mon équipage doit-il s'asseoir pour l'améliorer ?

– Optimiser les poignées. Est-ce que je gagne plus de terrain en jibe vite, en allant haut mais avec de la vitesse ? Ou tout au contraire, en douceur, avec le temps qui bat son plein ?

– Améliorer l'utilisation de mes appareils électroniques. Quels chiffres dois-je mettre sur mon e-mail pour indiquer une bonne prédiction "heure de début de ligne" ?

– Rationnalisez ce que vous ne comprenez pas. Hier on allait comme une fusée, mais aujourd'hui parce qu'on a un seau coincé dans la quille. Qu'est ce qui a changé?

Beaucoup plus…

À l'avenir, nous aborderons chacun de ces sujets dans le but de vous permettre de faire votre propre analyse, tout comme le font les pros.