Feijóo annonce qu'il abrogera la loi sur la mémoire démocratique

Le président du PP, Alberto Núñez Feijóo, a annoncé dans l'acte d'hommage à Miguel Ángel Blanco 25 ans après sa mort son intention d'abroger la loi de la mémoire démocratique si elle atteint la Moncloa. Marimar Blanco, frère de Miguel Ángel, a joué aux côtés d'Alberto Núñez Feijóo et de José María Aznar dans la maison de l'assemblée populaire du groupe terroriste ETA. Le président du Parti populaire clôt ce samedi l'école d'été Miguel Ángel Blanco avec le député de l'Assemblée de Madrid et la sœur du conseiller assassiné par l'ETA à Ermua dans un acte dans lequel ils se souviendront du maire à l'occasion du 25e anniversaire de son enlèvement et meurtre subséquent. Il y aura "une chaise vide" qui présidera à l'hommage "dans lequel on se souviendra d'un collègue qui a fini par être le symbole d'un pays qui s'est révolté contre les barbaries de l'ETA".

L'événement a débuté à 11 heures sur la Plaza San Pelayo de Ermua et comprend des discours de l'ancien Premier ministre José María Aznar ; le président du PP basque, Carlos Iturgaiz ; et la présidente nationale de New Generations (NNGG) et députée au Congrès, Beatriz Fanjul.

La personne chargée de clôturer l'acte sera Marimar Blanco. Selon les informations du PP, Feijóo a décidé de « céder le rôle principal » à la sœur de Miguel Ángel Blanco puisqu'elle a dénoncé une carte que le maire d'Ermua, Juan Carlos Abascal, lui a refusé « de pouvoir prononcer quelques mots en mémoire de son frère » dans la localité dont il était conseiller municipal.

"On se souviendra qu'il a un collègue qui a acquis un symbole d'un pays qui s'est soulevé contre les barbaries d'ETA"

Maintenant, après la rectification d'Abascal, le peuple dénonce que le conseiller "lui a demandé de voir son discours avant" la célébration de l'acte dans lequel interviendront également le roi Felipe VI et le Premier ministre, Pedro Sánchez. "La censure préalable n'a pas sa place dans une société qui a déjà trop crié à une liberté systématiquement refusée aux citoyens du Pays basque", déplorent-ils du PP.

"Cependant, la Maison Royale a informé la sœur de Miguel Ángel qu'elle pourra enfin parler à la mémoire de son frère", expliquent les mêmes sources, qui indiquent qu'elle prendra la parole avant les interventions des Lehendakari, Íñigo Urkullu, Sánchez et le Roi. Dans le même temps, du PP, ils ont signalé que le maire "n'a plus recontacté Marimar Blanco après la controverse de ces jours, bien qu'il soit l'organisateur de l'événement".