Covite rejoint l'AVT et demande également au Parquet de revoir les troisièmes diplômes accordés par le gouvernement basque

Le Collectif des Victimes du Terrorisme, Covite, a demandé au Parquet de la Haute Cour Nationale de revoir les avancements de grade accordés par le Gouvernement Basque à huit détenus de l'ETA. Ainsi, elle se joint à l'appel de l'Association des Victimes du Terrorisme, AVT, et demande qu'il soit analysé si elle a accédé aux demandes de pardon dans les conditions requises par la loi.

"Nous n'avons jamais fait confiance aux intentions du gouvernement basque", a confirmé la présidente du Collectif, Consuelo Ordóñez, dans un communiqué. Il a critiqué le fait que pendant que l'ETA était active "ils ne voulaient pas être des geôliers" et que maintenant qu'ils ne tuent plus, ils craignent de rechercher "des pièges et des voies rapides". "Ce premier mouvement de l'exécutif n'aide pas nos soupçons à s'apaiser", ajoute Ordóñez.

Du groupe de victimes, ils soulignent que les membres de l'ETA qui ont progressé au troisième degré sont "des membres de l'ETA qui sont fiers de leur passé criminel". Ils estiment aussi avoir "tout le soutien logistique et de propagande de la gauche nationaliste". Et c'est pourquoi ils accusent le gouvernement basque de "mentir" lorsqu'il a assuré qu'il n'accorderait des troisièmes diplômes qu'aux membres de l'ETA qui avaient "une volonté claire de réintégration".

Deuxième ressource en 24 heures

Celle annoncée par Covite est la deuxième ressource que le Parquet national devra analyser. Dès que la décision du gouvernement basque a été connue, l'AVT a également annoncé qu'elle demanderait au parquet de revoir les huit troisièmes diplômes accordés. Carlos Iturgaiz s'est également joint à cette pétition ces dernières heures, dénonçant sur Twitter le "pont d'argent vers la libération des meurtriers qui ne se repentent pas et n'aident pas à résoudre les meurtres commis" qui a signifié le transfert des politiques pénitentiaires au pays de verre.

Du collectif Covite, ils insistent sur leur « entière confiance dans le travail du parquet. Consuelo Ordñoñez a rencontré le 16 février le procureur en chef de la Haute Cour nationale, Jesús Alonso, pour le remercier de son travail de supervision des classes de troisième. Le travail de la fiscalité a culminé ces derniers mois avec le renversement de plusieurs avancées considérant que les cartes types présentées pour les dommages ne pouvaient être entendues comme un repentir efficace.

Du ministère des Politiques sociales et de la Justice du gouvernement basque soutient que les décisions ont été prises à tout moment selon des critères techniques. Des explications qui ne convaincront pas les associations de victimes. "Nous serons très conscients de tout ce qu'ils font", préviennent-ils depuis Covite.