Acquitté le chef de la police locale de Pineda, accusé d'avoir expulsé la police anti-émeute de 1-O

Absolument. Le tribunal de Barcelone a estimé que le chef de la police locale de Pineda de Mar n'avait pas contraint les agents anti-émeutes à quitter deux hôtels de la municipalité après le dispositif pour tenter d'empêcher 1-O.- Dans leur décision, les magistrats soutiennent que Carles Santacreu n'a pas non plus omis le devoir de poursuivre les crimes, comme l'a souligné le procureur lors du procès.

L'arrêté de la sixième section, daté du 23 janvier, précise que Santacreu s'est rendu au logement, mais que, contrairement aux deux conseillers du PSC qui ont accepté un an de prison pour avoir contraint l'hôtelier à se jeter aux agents, "il n'a pas ouvrit la bouche" et "n'intervint pas du tout".

Les événements remontent au 2 octobre 2017, au lendemain du référendum illégal, lorsque les conseillers socialistes, accompagnés du chef du corps local de Pineda, ont planté un contingent de 500 policiers anti-émeute dans l'un des hôtels pour obliger les auteurs connus à jetez-les. S'il ne le faisait pas, ils fermaient l'espace.Pendant cinq ans, ils l'ont menacé.

Santacreu n'a pas participé à la coercition, dit le jugement, et il n'a pas encouru une omission du devoir de poursuivre les crimes, en tant qu'agent public, puisque, ont souligné les magistrats, il n'a pas été prouvé qu'il avait des preuves d'aucune acte criminel commis en sa présence.

"Sa présence dans les hôtels ne peut pas être qualifiée d'irrégulière, mais logique et même forcée, précisément en raison du poste qu'il occupe", déclare le dirigeant. Oui, Santacreu est allé assurer la protection d'un des condamnés, la conseillère Carme Aragonès, avant la manifestation des indépendantistes qui réclamaient la marche des fonctionnaires aux portes de l'établissement.

Elle et l'autre condamné, Jordi Masnou, ont été "insultés" parce qu'ils appartenaient tous les deux à un parti, le PSC, qui s'était opposé au vote. En outre, les juges ont critiqué le fait que, lors de l'audience, certains membres du CNP aient accusé Santacreu d'exercer une "contre-surveillance" sur eux, alors qu'ils n'en avaient jamais parlé auparavant. Ainsi, l'arrêt soutient que le chef de la police locale a agi pour que la police anti-émeute « soit plus calme » et avec « la volonté claire d'éviter les incidents et de faire preuve de collaboration » avec les membres du Corps.

Contre la condamnation, il est possible de présenter un recours devant le Tribunal supérieur de justice de Catalogne (TSJC).