Le bureau du procureur de la Cour nationale enquête pour savoir si les membres condamnés de l'ETA remplissent les conditions requises pour figurer sur les listes Bildu

Le parquet du Tribunal national a enquêté pour savoir si les 44 membres condamnés de l'ETA, dont sept pour crimes de sang, inscrits sur les listes Bildu au Pays basque et en Navarre pour les élections municipales remplissent les conditions requises pour se présenter à des fonctions publiques et continuer dans les candidatures .

Le ministère public a ouvert une enquête à la suite de la plainte déposée ce jeudi par l'association Dignité et justice, présidée par Daniel Portero, fils de Luis Portero, le procureur en chef de la Cour supérieure de justice d'Andalousie assassiné par l'ETA en 2000.

Dans cette plainte, l'association demandait qu'il soit déterminé si les détenus -dont le nombre et les motifs pour lesquels ils ont été condamnés par l'Audience Nationale figuraient dans le texte présenté au Parquet- ont pleinement respecté les peines d'interdiction de tenir des réunions publiques bureau et pour le suffrage passif, comme l'exige la loi organique du régime électoral général (Loreg) pour pouvoir assister à une élection.

"Cette association n'a pas connaissance des liquidations opérées à l'égard de chacun des candidats condamnés pour terrorisme qui entendent se présenter aux prochaines élections municipales et régionales, puisqu'elle n'a pas été impliquée dans les procédures respectives, mais, attention au contexte les informations qui seront expliquées ci-dessous vont exposer, il est possible que l'un d'entre eux l'ait en attente d'exécution et puisse assister à une cause d'inéligibilité de l'article 6.2 Loreg, ainsi que réaliser la commission d'un crime d'infraction à la peine, anticipée et sanctionnée à l'article 468 du Code pénal, ayant en vigueur et en attendant l'accomplissement d'une peine d'interdiction absolue ou spéciale d'emploi ou de fonction publique", pouvait-on lire dans la plainte déposée ce jeudi.

Le bureau du procureur de la Cour nationale a suivi l'affaire et a ouvert une procédure dans laquelle différents tests seront effectués. Essentiellement, examinez les peines des candidats et confirmez si les peines de disqualification où les peines sont réglées correctement, selon les sources fiscales transférées à ABC.

Le procureur général du Tribunal national, Jesús Alonso, et le lieutenant-procureur Marta Durántez traiteront avec eux de l'importance politique de l'affaire aux portes des élections, en donnant la priorité à ces procédures sur les autres. Ce seront eux qui décideront s'il y a lieu de les poursuivre ou de les déposer et détermineront la compétence du Parquet d'Audience pour cela.