Une zone industrielle peut-elle devenir une Communauté de Propriétaires et revendiquer des quotas ? · Actualités juridiques

Isabel Desviat.- Quand on pense à la propriété horizontale, la constitution de différents appartements ou locaux ou encore la propriété horizontale dite allongée (aménagements urbains ou ensembles immobiliers urbains, qui ont des éléments communs tels que jardins, piscines, etc.) vient à l'esprit. En fait, l'article 2 de la loi sur la propriété horizontale établit dans son article 2 les hypothèses auxquelles elle s'applique, et ils semblent penser à des appartements, des locaux ou même des habitations indépendantes, où les propriétaires ont pour l'usage et la jouissance communs de certains biens ou services. Ainsi, la communauté constituée de propriétaires aura la possibilité de contrebalancer dettes et obligations, contracter, obtenir des services ou ranger les éléments communs.

Les zones et parcs industriels sont des espaces, situés à la périphérie des villes, qui rassemblent des activités industrielles concentrées, ils sont le siège d'usines, de bâtiments de stockage industriels, d'ateliers, de sièges sociaux d'entreprises de livraison, où les routes sont propriété municipale.

Dans un jugement rendu par le tribunal provincial de Pontevedra le 18 février, il donne raison à la communauté de propriétaires constituée sur une zone industrielle de la ville et a confirmé la décision du tribunal pour avoir condamné une entreprise à payer près de 5.000 XNUMX euros d'honoraires impayés.

La société tenue de payer avait fait valoir, entre autres, que l'entité défenderesse serait inexistante, que les propriétaires des différents immeubles qui composaient le domaine étaient à 100% en pleine propriété, qu'il n'y avait pas d'éléments communs, et enfin, que il n'y avait pas de frais de participation.

La Chambre rejette ces allégations et suppose que les conclusions de la Cour à cet égard sont correctes. Et c'est que, d'une part, il y avait un titre constitutif fourni au procès où la constitution de la communauté a été démontrée -bien qu'elle n'était pas strictement nécessaire selon l'article 396 CC- et d'autre part, il n'y a aucune difficulté à en supposant que les différents propriétaires d'un polygone puissent être constitués en communauté de propriétaires, comme mode de gestion de ces ensembles.

En d'autres termes, il peut y avoir des intérêts communs en dehors de ces immeubles privés, même s'ils ne correspondent pas exactement à la copropriété. La Chambre indique que les parcs d'activités sont une "réalité différente" du fait qu'ils constituent des ensembles immobiliers privés, mais que l'interprétation de la règle n'est pas "excessivement forcée" si l'on tient compte du fait que dans ces lieux peuvent aussi exister des des éléments indépendants de chaque propriété particulière ou la nécessité de partager certaines dépenses. Ainsi, l'application des normes de propriété horizontale - quoique de manière complémentaire - constitue un cadre juridique valable.

Il y avait des éléments communs

Un autre des éléments fondamentaux que le juge prend en compte pour s'entendre avec la communauté des propriétaires du polygone est que certains services communs existent. Et bien que les voiries aient été tenures de la mairie, il y avait un stand commun et quelques panneaux d'entrée qui informaient de la tenure des entrepôts et entreprises existants dans le polygone. Il est même convenu entre les différents propriétaires de faire appel à un service de sécurité.

Ce n'est pas non plus un obstacle, selon la phrase, que l'attribution des quotas ne figurait pas dans le titre constitutif. La prise en charge de la charge de sécurité est prise d'un commun accord par les propriétaires et répartit leurs importations en fonction de certains coefficients de participation ; Ils n'ont pas non plus été contestés.

Bref, le pourvoi est accueilli et confirme la condamnation du propriétaire appelant à payer 4.980 XNUMX euros pour acomptes impayés, outre la condamnation aux dépens.