Le ministre de la Justice de la Communauté de Madrid, Enrique López, met fin à l'Arbitrage Open 2022 Actualités juridiques

Madrid est la capitale internationale de révélation dans le domaine de l'arbitrage ou de la résolution des conflits, selon les principaux protagonistes du monde et il est devenu clair avec la célébration de la VIII édition de l'Open. La promotion de Madrid comme siège de l'Arbitrage est essentielle, en effet, pour continuer à promouvoir le rôle de la capitale en tant que quatrième centre financier en Europe (après Londres, Paris et Francfort), selon Javier Íscar, architecte de l'Open, en attendant la clôture de l'événement international.

Enrique López, ministre de la Présidence, de la Justice et de l'Intérieur de la Communauté de Madrid a approuvé cette capitale d'arbitrage de Madrid lors de la clôture de l'Open. "Nous travaillons tous pour que Madrid ait la même importance dans le monde de l'arbitrage que Paris, Londres ou Miami", a expliqué le ministre. Statut de capitale qui lui correspond car nous sommes un axe stratégique avec l'Amérique latine, avec le lien de la langue castillane. Ainsi, pour avoir d'importantes entreprises et multinationales qui investissent dans ces pays.

L'Open d'arbitrage de Madrid a analysé au cours de la journée la situation d'instabilité et de conflit que connaît le monde après la pandémie et qui a été considérablement aggravée par la guerre en Ukraine. Analyse qui a été particulièrement pointue dans le dernier panel d'orateurs, "L'impact sur l'arbitrage de la crise de l'offre et des prix", modéré par Carlos Salinas, associé chez MA Abogados. C'est ainsi que l'avocat l'a expliqué : "il y a des cas d'entreprises qui veulent tripler les prix des matières premières convenues, mais il y a des entreprises qui doivent faire face à des contrats de construction avec un prix fermé à la signature".

La guerre en Ukraine va provoquer un affrontement de conflits dans le monde encore plus important que la pandémie, selon Sonia Gumpert Partner chez Monereo Meyer Abogados. Vague qui a été qualifiée de tsunami et qui touchera plus de 150 pays. L'avocat a estimé que les affaires qui parviennent aux tribunaux d'arbitrage des principaux pays du monde ont augmenté de 20%. Une situation dans laquelle l'arbitrage devrait permettre de faire en sorte que les dommages causés aux entreprises soient les moins importants possible, selon Gumper.

La situation est extrêmement délicate, les intervenants en ont convenu, et elle touchera tous les secteurs économiques. Bien que les contrats signés après la pandémie prévoyaient déjà des situations catastrophiques, le nouveau moment est complexe et oblige à s'entendre, selon Alejandro Alonso, associé chez Ceca Magán (Espagne). Tendance à rechercher l'accord qui est majoritaire dans le secteur des entreprises, selon tous les experts.

Dans cette situation, le rôle des experts va être fondamental et ils devront marcher très finement, selon Ana Jiménez, associée chez Auren. Le rapport d'expertise va être très important. Analyser, par exemple, quelles étaient les attentes lorsque le contrat a été désactivé ou revoir l'évolution historique du prix des matières premières, selon Jiménez.

Dans ce cas de la guerre d'Ukraine, il sera difficile d'appliquer la clause d'imprévisibilité ou de rébus, comme l'explique l'expert Antonio Gómez, Managing Partner chez GPartners. Surtout dans les contrats signés depuis début 2020, puisqu'il y avait déjà des taux de conflits dans la zone. Concernant le prix des matières premières, ils ont également commencé à souffrir en 2020. L'important sera de mesurer les effets de la situation actuelle sur la durée totale du contrat, puisque l'impact brutal initial s'estompe avec le temps.

Quoi qu'il en soit, tous les experts s'accordent à dire que la vague de conflits qui accompagne la guerre d'Ukraine sera plus dure et plus difficile que celle de la pandémie. Un scénario futur qui sera analysé dans l'Arbitration Open 2023.

L'Arbitration Open est organisé par l'European Arbitration Association et son édition 2022 a battu un record : 21 tables de débat avec près de 100 intervenants, près d'un demi-millier d'inscriptions en face à face et plus de 1500 2023 connexions sur la plateforme de streaming. Un succès qui anticipe une brillante édition XNUMX.