32 nouveaux tribunaux du travail sont nécessaires en Andalousie, en Catalogne, à Madrid et dans la Communauté valencienne

La Commission permanente du Conseil général du pouvoir judiciaire a appris la nécessité de créer 32 nouveaux tribunaux sociaux afin de rationaliser l'activité judiciaire et de réduire les délais de réponse dans les provinces où elle a détecté que les actes de conciliation et de procès indiquent un délai de plus d'un an.

L'accord de la Commission permanente s'appuyait sur un rapport préparé par le Service d'inspection du CGPJ après l'analyse, au cours du mois de novembre, de la situation de tous les tribunaux sociaux qui signalaient des actes de conciliation et de jugement avec plus d'un an passé dû. En outre, le critère récemment établi par la Cour constitutionnelle, dont la première chambre a déclaré qu'un retard de plusieurs années le droit à une protection juridictionnelle effective, a été pris en compte.

Dans son analyse de la situation des juridictions sociales, l'Inspection a évalué les tarifs moyens d'entrée des affaires -selon les indicateurs homologués par le CGPJ- pour les années 2018 à 2021 et pour les trois premiers trimestres 2022. Aussi , le niveau de résolution, le niveau moyen de contentieux par territoire, les délais moyens de réponse et les dates des derniers signalements dont il existe des preuves.

Conformément à ces données, elle conclut que la constitution de 32 nouvelles juridictions sociales est "nécessaire et indispensable", qui ne devraient pas être réparties territorialement comme suit :

Andalucía

  • 3 tribunaux sociaux à Almería

  • 1 tribunal du travail à Cadix

  • 1 tribunal du travail à Jerez de la Frontera

  • 2 tribunaux du travail à Malaga

  • 5 tribunaux du travail à Séville

Catalogne

Madrid

Communauté valencienne

Outre la création de ces 32 organes judiciaires, le rapport met en garde contre la nécessité de menacer l'usine judiciaire dans toutes les localités où la charge de travail des tribunaux sociaux dépasse 130% de l'indicateur médiatique au cours des cinq dernières années. Selon le Service de l'inspection, les organes judiciaires qui se trouvent dans cette situation ne figurent pas sur la liste ci-dessus grâce aux efforts de leurs propriétaires, qui ont réussi à réduire les délais, bien que ceux-ci « dépassent les attentes légitimes des citoyens et violent le principe de célérité qui régit la juridiction sociale ».

La Commission permanente a accepté de transmettre le rapport aux présidents des Hautes Cours de justice concernés afin qu'ils puissent évaluer le promoteur de l'adoption de mesures de renforcement, alors que l'augmentation de l'usine judiciaire se produit.

De même, il est transféré au Ministère de la Justice et aux administrations autonomes.