Le CGPJ demande au ministère de la Justice de créer 15 postes de juristes à la Cour suprême pour faire face à la situation engendrée par les vacances d'emploi

La Commission Permanente du Conseil Général du Pouvoir Judiciaire a accepté aujourd'hui de transmettre au Ministère de la Justice le rapport du Bureau Technique de la Cour Suprême sur l'impact que l'impossibilité légale du corps dirigeant des juges de faire des nominations discrétionnaires pour être en bureau.

Dans ce rapport, adressé le 16 janvier par la Chambre de gouvernement de la Cour suprême, il a mis en garde contre la situation insoutenable qui entraîne dans cet organe judiciaire l'impossibilité de pourvoir les postes vacants, qui sont actuellement au nombre de 19, ce qui représente 24% du personnel judiciaire. de 79 magistrats, et qui atteindra dans les prochains mois le chiffre de 24 postes vacants, soit 30,37 % des effectifs de la Cour.

Après avoir pris connaissance du rapport, la Commission permanente a accepté d'entériner les propositions de mesures d'accompagnement faites par la Chambre du Gouvernement et de demander au Ministère de la Justice d'autoriser la création de 15 postes de magistrats pour les Troisième et Quatrième Chambres de la Cour Suprême, qui pneus qu'ils ajoutent un plus grand nombre de postes vacants.

Plus précisément, il signale que la Chambre du gouvernement du Tribunal de grande instance a jugé nécessaire de créer huit postes de magistrats dans la troisième chambre et sept dans la quatrième chambre afin qu'ils soient de préférence couverts par des magistrats des juridictions contentieuses-administratives et sociales, respectivement.

La fonction de ces avocats sera d'assister les Parquets en étudiant et documentant les affaires pendantes, permettant ainsi de prononcer un plus grand nombre de peines. Selon le rapport du Cabinet technique, rien qu'entre ces deux chambres un total de 2023 condamnations de moins seront prononcées en 1.230 (570 en contentieux et 660 en social).

La Commission permanente a également approuvé l'envoi au Congrès des députés et au Sénat de son accord et du rapport de la Chambre du gouvernement de la Cour suprême.