les questions de la critique "injurieuse" des oppositions infirmières à Valence

L'examen de l'opposition infirmière qui s'est tenu le week-end dernier dans la Communauté valencienne était un "véritable non-sens". C'est ainsi que le définissent le Collège officiel des infirmières de Valence et les syndicats CCOO et SATSE, qui ont accusé la Generalitat de "mettre fin au rêve de milliers de candidats d'obtenir la stabilité de l'emploi et de mettre fin à la précarité qu'ils ont traine depuis des années". Ces entités dénoncent que certaines des questions n'ont rien à voir avec le sujet et la bibliographie fournis et, par conséquent, elles encouragent les personnes concernées qui présentent des réclamations à les contester.

Parmi elles, on peut lire des questions "inconcevables" et sans rapport avec le travail quotidien du patient lié au chemsex -sexe avec drogue-, comment calculer une assiette de morue pil-pil et d'autres liées au favisme (hémolyse aiguë développée par l'ingestion de haricots) et la bedopnée (difficulté respiratoire en se penchant en avant), comme l'a exprimé le Collège officiel des soins infirmiers de Valence dans une lettre adressée au ministre de la Santé, Miguel Mínguez.

Concrètement, dans l'examen auquel ABC a eu accès, il a été demandé : "Vous savez que ce sont des aspects qui sont liés aux schémas de consommation et de comportement sexuel observés chez ceux qui pratiquent le chemsex". Cette question et aussi ce que pointe cette école avoir suscité le "malaise" des enfermés en raison de la "difficulté" d'une épreuve qui a réuni 24.537 candidats pour accéder aux 3.817 places proposées.

De même, l'entité collégiale s'interroge sur la "variété réduite" des questions, qui ne portaient que sur trois sujets (USI, Critique et Urgence), "laissant de côté" les 22 autres sujets restants que les candidats devaient étudier et qu'"ils ont décrit le réalité et les fonctions de leur travail quotidien ».

Demander une "solution urgente"

De cette manière, considérant que le test controversé de l'OPE des soins infirmiers a abordé des questions "plus proches de la médecine et de la pharmacie", pour lesquelles j'exhorte le gouvernement présidé par Ximo Puig à proposer une solution urgente "pour remédier à ce non-sens" et entreprendre "une réparation morale " des candidats.

L'évaluation des professionnels a également révélé que parmi les questions posées, il n'y en avait aucune sur le soin des plaies, l'évaluation des ulcères ou les échelles de base de l'activité quotidienne d'un patient, entre autres. Au contraire, « d'autres questions sont apparues qui nécessitent des connaissances qui n'appartiennent pas spécifiquement à la discipline infirmière, entrant davantage dans le champ de la connaissance et de la pratique d'autres professions ».

Capture d'une des questions de l'examen d'infirmière dans la Communauté valencienne

Capture d'une des questions du magazine Nursing dans l'ABC de la communauté valencienne

« Un examen qui, pour la grande majorité, a été une insulte pour tous les candidats qui ont passé des mois à essayer de concilier vie professionnelle, familiale et d'études. Un test avec des questions (mal plantées et partielles) qui n'ont pas évalué les connaissances de professionnels hautement préparés et formés dans des académies », prévient le Collège d'infirmières de Valence.

Ainsi, objectent-ils que les personnes chargées de préparer l'examen "n'ont pas su récompenser le sacrifice de l'étude" et "ont semé le doute sur le filtrage des questions". Considérant ainsi "une punition sévère pour une profession qui a été en première ligne des infections et soignant la population pendant les périodes les plus dures de la pandémie de Covid-19". De la COENV, ils ont également annoncé qu'ils recueilleraient toutes les informations précises à cet égard pour analyser ce qui s'est passé et agir en conséquence et dans la défense des intérêts de leurs membres.

La Generalitat esquive ses responsabilités

Pour sa part, le ministre de la Santé universelle et de la Santé publique, Miguel Mínguez, a assuré face aux critiques des concours d'infirmières que la Generalitat "ne peut contrôler que le respect des réglementations légales de l'appel, car elle n'intervient ni dans la composition du tribunal ou dans les questions d'examen ».

Mínguez a parlé ainsi ce mardi devant les médias lors de la conférence de presse qu'il a proposée pour présenter les budgets de la santé pour l'année 2023 pour la province de Castellón.

Le ministre a souligné que le syndicat SATSE lui avait fait part de son inquiétude face à ce qui a entraîné un examen "disproportionné" aux examens d'infirmière. "Nous supposons tous que le tribunal est indépendant et qu'il est régi par des règles, et le ministère ne fait que contrôler que les dispositions légales sont respectées", a-t-il ajouté.

"Nous sommes très vigilants quant au respect des réglementations légales de l'appel, mais nous ne pouvons intervenir sur rien d'autre", a souligné Mínguez.