CCOO critique que le système d'opposition aux enseignants de Castilla-La Mancha "pénalise" l'expérience

Le syndicat CCOO a déploré que le ministère de l'Éducation, de la Culture et des Sports de Castilla-La Mancha ait publié ce mardi l'appel à opposition pour les enseignants avec un système qui « pénalise » l'expérience et « nuit » au nouveau groupe de revenus.

De CCOO, rappelle le syndicat dans un communiqué, ils ont publiquement dénoncé "l'attitude et le manque d'empathie" du ministère en insistant pour tenir les oppositions "sans attendre" le nouvel accès RD et sans appliquer la loi pour la réduction de la temporalité.

Selon le syndicat, "le ministère a toujours fait valoir des problèmes "techniques", ce qui, selon CCOO, "n'est pas vrai". « En réalité, il s'agit de volonté politique, on se souvient que la dernière modification de l'AR d'Accès à la Fonction Enseignant a été publiée le 24 février 2018, et que, à cette époque, toutes les collectivités menaient leurs oppositions en fonction de cette modification y compris Castilla-La Mancha».

"Les candidats perdent l'opportunité à partir du moment où le ministère a retiré 86 places de la phase de stabilisation et cesse d'appeler 402 places, selon les données dont nous disposons et qui se trouvent sur la page du ministère de l'Éducation", indique CCOO.

De CCOO, ils comprennent "cette manœuvre" comme "un manque de loyauté" de l'administration éducative avec le ministère qui, selon ce qu'ils assurent, "punit" les centres éducatifs "avec une temporalité qui dépasse 8%" et "perpétue la précarité dans les conditions de travail de milliers de candidats aux sélections ».