Les fonctionnaires se révoltent contre le gouvernement pour les "faibles" augmentations de salaire et préparent un procès

Gonzalo D. VelardeSUIVRE

Le gouvernement a récemment confirmé que les près de trois millions d'employés publics en Espagne feront partie du soi-disant pacte sur les revenus qui vise à contenir les augmentations de salaire pour cette année et les années à venir et à réduire la hausse encore plus importante des prix qui pourrait déclencher ce que l'on appelle effets second tour. Ainsi, les fonctionnaires connaîtront cette année une augmentation de salaire de 2 %, comme l'indique le programme de stabilité 2022-2025 transmis à Bruxelles ces derniers jours.

Pour autant, ni le niveau fixé pour la revalorisation ni les manières dont l'exécutif a communiqué cette augmentation de salaire aux responsables ne convaincront les syndicats, qui ont annoncé des mobilisations pour le 25 mai prochain en signe de protestation contre une mesure abordée « unilatéralement », selon aux sources d'ABC proches de la négociation, qui se plaignent de la façon dont le ministère des Finances et de l'Administration publique a apporté cette augmentation déjà prédéterminée de 2% au dialogue.

Face au climat de tension économique provoqué par la forte hausse des prix, 8,3% en avril, les syndicats dénoncent une forte perte de pouvoir d'achat ces dernières années, qui va s'approfondir à la fin de l'année en cours. La Banque d'Espagne s'attend à ce que l'IPC s'établisse à 7,5 % en moyenne annuelle en 2022 et qu'il soit inférieur à 6,6 %. En tout état de cause, le scénario dessine une perte de pouvoir d'achat pour les fonctionnaires comprise entre 4,6 et 5,5 points de pourcentage.

Cependant, jusqu'à présent, cette augmentation fixe de 2% pour 2022 pour les fonctionnaires est le seul engagement palpable sur le pacte sur les revenus que le gouvernement réclame avec insistance. Ni les salariés, qui promettent dans la "bataille" sur plus de 4.000 tables de négociations collectives de rompre les négociations avec la CEOE pour l'AENC, ni les retraités qui actualiseront leur rémunération en 2023 avec l'IPC moyen de cette année, ne contribueront de manière façon formé un contrat de location.

Créer le conflit

Dans ce cas, les demandes du principal syndicat CSIF sont que sa prime salariale coïncide avec la demande de respect de celles convenues, et que les différentes administrations publiques ne finissent pas par exécuter la prime.

Concrètement, ce vendredi, le syndicat a déposé un conflit collectif auprès du ministère du Travail et de l'Economie sociale pour non-paiement dans les Ports de l'Etat des augmentations salariales à plus de 4.000 travailleurs. Il s'agit de l'étape préalable et obligatoire pour introduire une action ultérieure devant la Haute Cour nationale pour ce refus de se conformer à la majoration convenue, à laquelle la CSIF ajoutera le paiement de l'intérêt légal applicable, selon la centrale syndicale prévenue dans un communiqué.

Le syndicat rappelle que le Troisième Accord est aujourd'hui au milieu de sa validation, qui a été opérée pour une durée de 8 ans, avec 2 millions de fonds supplémentaires annuels, afin que les salariés de Puertos del Estado puissent récupérer le pouvoir d'achat qui a été perdu avec la crise de 2008.

Cependant, il a regretté que les plus de 4.000 18 travailleurs de Puertos continuent de perdre leur pouvoir d'achat, après que l'entreprise a déjà mis 2020 mois pour approuver l'augmentation de salaire pour XNUMX. Le CSIF a assuré que Puertos del Estado tient le ministère des Finances pour responsable de cette paralysie, mais le syndicat entend dire que « quelqu'un ne fait pas bien son travail ou, tout simplement, qu'il n'est pas intéressé à le faire ».

En effet, selon des sources syndicales pointées du doigt à ce média, l'impact de la pandémie n'aurait pas paralysé uniquement l'application de l'accord Ports d'État, mais de plusieurs entreprises avec des employés publics, comme Correos Express et Paradores. Bref, un cercle de 15.000 XNUMX travailleurs est chargé de recevoir l'augmentation de salaire convenue avec l'administration.

moins de pouvoir d'achat

Les fonctionnaires assurent avoir subi une perte de pouvoir d'achat de 15% depuis 2010, lorsque le gouvernement de José Luis Rodríguez Zapatero a baissé leur salaire, "il est donc urgent de négocier une augmentation de salaire". Selon le syndicat, "les fonctionnaires cotisent à l'Accord sur les revenus depuis plus de dix ans".

Dans ce cas, le CSIF assure que les fonctionnaires ont besoin de salaires proportionnés au travail qu'ils effectuent et ne peuvent pas continuer à effectuer d'autres coupes, il y aura donc des mobilisations étant donné que la ministre des Finances, María Jesús Montero, ne s'assoit pas pour négocier.