Le gouvernement de Ximo Puig a pris 400 demandes possibles pour discriminer les médecins privés

La Cour supérieure de justice de la Communauté valencienne (TJSCV) a ratifié la condamnation du ministère de la Santé pour discrimination à l'égard des médecins privés en retardant de près de deux mois leur vaccination contre le coronavirus en faveur du public. Désormais, quelque 400 professionnels de la province d'Alicante peuvent intenter une action en justice pour réclamer une indemnisation.

Le Collège officiel des médecins d'Alicante (COMA) montrera désormais ses services juridiques aux personnes concernées, qui pourront réclamer des dommages moraux, personnels et matériels, avec un montant plus ou moins élevé selon qu'ils ont souffert du Covid-19 contagion en attendant d'être vacciné, si nécessaire hospitalisation ou inclusion s'il y a eu des décès. Aussi, pour les revenus qu'ils ont cessé de recevoir pour maintenir la quarantaine de dix jours, qu'ils soient indépendants ou embauchés par des centres privés.

Le secrétaire technique juridique de COMA, Guillermo Llago, n'a pas encore précisé dans quels chiffres les demandes d'indemnisation se déplaceront, car il aura chaque cas, en fonction de la gravité des dommages causés. Le texte de la loi sur la responsabilité patrimoniale prévoyait la possibilité de percevoir les 50.000 XNUMX euros, bien que dans cette situation, il sera obligatoire de demander un avis au Conseil d'État ou, dans ce cas, à l'organe consultatif de la Communauté autonome.

Dès le départ, le gouvernement de Ximo Puig doit verser une prime d'indemnisation de 10.000 2021 euros au Collège des médecins qui a présenté ce différend pendant la pandémie, en février XNUMX, un montant "symbolique" que l'entité a alloué aux moyens et ressources contre le coronavirus pour les professionnels, comme l'a anticipé son président, Hermann Schwarz, qui a souligné qu'à cette époque beaucoup de ses collègues « ont été exposés et des droits fondamentaux ont été violés, comme la protection de leur santé et de leur vie ».

Isabel Moya, Hermann Schwarz et Guillermo Llago, rapportant la sentence à Santé, ce mardi à Alicante

Isabel Moya, Hermann Schwarz et Guillermo Llago, rapportant la peine à Santé, ce mardi à Alicante ABC

La Conselleria a également été condamnée à payer les frais de justice (2.000 30 euros) et a la possibilité de déposer un recours devant la Cour suprême jusqu'au XNUMX septembre, une option que Llago a qualifiée d'"irréalisable" après avoir vu mentir son recours devant le TSJCV contre la peine en première instance.

La vice-présidente de COMA, Isabel Moya. Il a déploré la "négligence absurde" de l'Administration autonome qui inquiétait les médecins envoyés à la Santé privée et a rejeté l'argument avancé par le ministère pour sa défense selon lequel ils n'avaient pas été prévenus. Moya a assuré qu'il y avait eu "des communications multiples" et le président Schwarz a souligné que le Collège des médecins "n'avait aucun but lucratif" dans cette affaire car depuis le début il exigeait une vaccination immédiate.

En effet, à sa demande, le tribunal a rendu une ordonnance de mesures conservatoires pour contraindre les médecins à se faire vacciner immédiatement sans distinction entre ceux du secteur public et ceux du secteur privé.

Il n'y a pas eu d'autre cas en Espagne qu'en Cantabrie, où le Collège des médecins a suivi l'exemple des habitants d'Alicante et attend maintenant une résolution judiciaire de leur plainte. Dans le cas de la province de Castellón, elle ira également en justice et lorsqu'elle dictera aux autorités médiatrices, elle abandonnera le processus judiciaire pour exiger une indemnisation.

Ce revers judiciaire sanctionne la gestion d'Ana Barceló comme ministre de la Santé universelle et de la Santé publique alors qu'elle n'est plus en charge de ce département, qu'elle a quitté comme candidate aux élections municipales pour être maire d'Alicante.

Le PP réclame des "responsabilités"

Le porte-parole de la santé du groupe PP devant les tribunaux valenciens, José Juan Zaplana, a exigé que Puig « assume ses responsabilités » pour les condamnations qui « condamnent la gestion sanitaire désastreuse de Puig en attendant la pandémie après que le TSJCV a rejeté l'appel de la sentence qui condamne Santé pour avoir violé le droit fondamental à l'égalité, à la santé et même à la vie des médecins ».

Selon lui, "Puig et son gouvernement ont été condamnés pour avoir déprotégé et abandonné le personnel de santé en violation de trois préceptes constitutionnels".

Pour le porte-parole populaire, "cette phrase vient démontrer ce que nous, du PP, dénonçons depuis des années : l'erreur du modèle de santé idéologisé de la tripartite valencienne de gauche, avec un caractère sectaire de confrontation avec la santé privée qui met la santé au risque et la vie de chacun.

Après ce revers devant les tribunaux, "le modèle de santé de Puig a subi une condamnation totale, avec paiement des frais pour avoir fait passer l'idéologie sectaire avant l'intérêt général", selon Zaplana.