La Xunta confirme que Government Housing recourra à la Cour constitutionnelle la loi

La loi sur le logement a poursuivi son traitement au Congrès, mais la Galice insiste sur le fait qu'elle essaiera de la contrecarrer devant les tribunaux. La ministre de l'Environnement, du Territoire et du Logement, Ángeles Vázquez, a regretté ce matin que les amendements à la totalité présentés par le PP, Ciudadanos, le PNV, le PDeCAT et Junts aient prospéré. Mais il confirme que la Xunta fera appel du texte légal devant la Cour constitutionnelle.

Dans un acte à Santiago pour visiter un nouvel hypermarché, Vázquez a insisté sur le fait que la règle "est inconstitutionnelle pour tous les combats", a rapporté EP. La conselleira s'est référée au premier rapport du Conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ) pour souligner qu'elle partage cet avis sur la norme. Fin décembre, cet organe a publié ses conclusions sur le texte légal.

"La loi suppose une limitation claire" des compétences exercées par les autonomies en matière de logement, qui sont en partie "expropriées" par le Gouvernement, ont souligné les juges qui ont rédigé le document. Depuis son annonce, la Xunta s'oppose à cette règle avec laquelle le gouvernement entend, entre autres, contrôler la hausse des prix des loyers.

Vázquez a également accusé le BNG pour sa position au Congrès. Le conseiller "est très frappé par" l'abstention du bloc vis-à-vis d'autres partis nationalistes, comme le PNV, qui ont tenté d'arrêter l'élaboration de la loi précisément parce qu'elle "engage les pouvoirs des communautés autonomes". Le chef de Vivenda a accusé le BNG de "dire une chose au Parlement galicien et une autre au Congrès" et a affirmé qu'il leur demanderait d'expliquer cette position. Il a expliqué que la Xunta fera appel de la loi comme "inconstitutionnelle", "interventionniste" et parce que "elle ne profite à personne". Dans ce sens, il commente que cette loi « arrête » les promoteurs et les mairies, en plus de « bloquer » les demandes de logements sociaux. Le conseiller a également déploré que "le dialogue avec le gouvernement ne soit pas possible".

La Xunta censure que la nouvelle loi oblige à allouer 50% du terrain qui apparaît dans le plan général comme réservé aux logements protégés pour le logement locatif. "Ce support serait irréalisable pour la promotion de l'immobilier, il pourrait paralyser sa construction sur des terrains résidentiels", a-t-il fait valoir. Il a également critiqué le fait que la règle étende la qualification de permanent aux logements subventionnés promus par les promoteurs privés, qui n'acquerront jamais le statut de logement gratuit. En outre, il s'oppose également à l'établissement de zones en difficulté dans lesquelles les prix de location peuvent être limités, considérant que l'inclusion de ce type de logement dans le marché sera découragée.