L'occasion qui sera perdue en Catalogne

ABC éditorial

Cette fonctionnalité est réservée aux abonnés

abonné

La succession d'événements en Catalogne peut conduire à l'erreur de penser que Jordi Sánchez, ancien secrétaire général des Junts et condamné par la Cour suprême, a raison lorsqu'il déclare que "le processus est clos". Il est vrai que l'unité nationaliste a été brisée dans le gouvernement du Père Aragonès et que les Junts voudront prendre du poids aux prochaines élections municipales sur le dos d'une radicalisation séparatiste qui a encore du poids. Le "procès" aujourd'hui est fini, oui, mais la détermination de tout nationalisme à persévérer dans ses objectifs indépendantistes ne l'est pas, ce qui, quand arrivent les moments critiques, amalgame les partis sécessionnistes d'une seule voix. Les scénarios dans lesquels le gouvernement catalan se battra pour cette indépendance changeront probablement, mais l'idée sous-jacente ne changera pas. Por eso es un error de bulto que, como informa hoy ABC, el Gobierno haya dado instrucciones para que el CNI y las Fuerzas de Seguridad del Estado dejen de investigar el 'deep blue' del separatismo, todas sus conexiones y su capacidad de rehabilitarse en le futur. Et cela signifie que Pedro Sánchez ne voit pas la rupture entre ERC et Junts comme une opportunité d'affaiblir le projet séparatiste. La fragilité du pouvoir régional est une source de risque pour un nationalisme qui a exprimé en toute impunité les fonds publics et les pouvoirs régulateurs de la Generalitat au profit de ses projets séparatistes. Ce sera le moment opportun pour renverser l'agenda politique en Catalogne, articuler une majorité constitutionnaliste, sur le plan politique et social, et aspirer à mettre fin au régime sécessionniste qui ruine la société catalane. D'autant plus que la devise officielle du mouvement indépendantiste continue d'être « on recommencera ».

Voir les commentaires (0)

Signaler un bug

Cette fonctionnalité est réservée aux abonnés

abonné