Ils réclament depuis près de 10 ans un gérant, sa femme et sa fille accusés d'avoir escroqué des clients pour près d'1 million d'euros

La première section du tribunal provincial de Ciudad Real jugera un homme -PVGG-, un gestionnaire professionnel, sa femme -MARHP- et sa fille adulte -MAGRH- accusés du mardi 13 au 16 décembre d'un délit continu d'escroquerie aggravée, après avoir contracté des produits financiers fictifs pour un montant proche d'un million d'euros auprès d'une trentaine de clients.

Le Procureur de la République requiert une peine de cinq ans et demi pour le PVGG en tant qu'auteur et de quatre ans et trois mois pour le MARHP et le MAGRH, en tant que coopérateurs nécessaires. Les trois doivent indemniser chacun des clients à qui ils contractent les services fictifs, d'un montant total qui dépasse le million d'euros.

Comme indiqué dans la déclaration, le défendeur, PVGG, économiste de profession, après avoir exercé divers emplois liés à sa profession, s'est consacré ces dernières années à travailler dans son agence 'Perkapital', située dans la ville de Villarrubia de los Ojos ( Ciudad Real) en tant qu'agent exclusif de la compagnie d'assurances 'Helvetia' du 7 novembre 2012 au 23 février 2016.

Son épouse, la prévenue MARHP, exerçait également des fonctions dans ladite agence, en qualité d'agent collaborateur d'une banque, précisément jusqu'en 2010, et leur fille, la prévenue MAGRH

Avec son père, MAGRH a travaillé dans l'agence, à la fois en tant qu'assistant externe de l'agence de médiation 'Amsur SA' et en tant que médiateur dans la gestion des affaires de police pour la compagnie d'assurance 'Seguros Santa Lucía', mais avec accès à tous les documentation connexe aux efforts déployés par son père, savant et impliqué, comme sa mère.

Dans le cadre des tâches de gestion et d'attraction de clients épargnants pour les commerçants pour lesquels ils s'engageaient, et profitant de la bonne réputation sociale que la famille avait dans la ville, protégée par la couverture juridique offerte par les datchas marchandes, les prévenus avec une intention évidente pour obtenir un avantage patrimonial illicite, simuler des polices contractuelles et des produits financiers auprès de thésauriseurs privés, proposer des produits inexistants, très rentables avec des taux d'intérêt entre 4% ou 5%, ou sauver des produits effectivement contractés illégalement pour leur propre bénéfice.

Le procès s'ouvre contre les compagnies d'assurances 'Helvetia Compañía Suiza SA de Seguros y Reaseguros', 'Santa Lucía Compañía de Seguros y Reaseguros SA' et la compagnie 'Amsur S.A'. Les prévenus ont utilisé les formulaires des entités 'Helvetia', 'Seguros Santa Lucía' ou 'Banco Popular', ou se faisant passer pour l'agent financier de 'Santa Lucía', 'Helvetia' ou BBVA, pour faciliter les transactions.