Seule la moitié des entreprises ont des politiques de télétravail, selon un rapport de BDO Actualités juridiques

La déconnexion numérique et le télétravail étaient des questions que le gouvernement avait déjà sur la table depuis longtemps et la pandémie a accéléré sa régulation législative. Une fois la loi sur le télétravail établie, le 28 février 2022, la possibilité pour les entreprises de télétravailler en raison du COVID a pris fin.

Cependant, malgré la proximité de la date, 41% des entreprises n'ont pas de politique de télétravail, ce qui les expose à une gestion individualisée et à une hétérogénéité dans les conditions du régime de télétravail, selon des rapports radiographiques sur les politiques de télétravail en Espagne et les perspectives de 2022, préparé par BDO. Le rapport analyse dans quelle mesure le télétravail est envisagé de manière structurelle et ce que les entreprises qui s'engagent à télétravailler au-delà de la pandémie adoptent.

Bienfaits

Leur nombre montre les avantages que le travail à distance a apportés à l'entreprise et au travailleur. Il a été démontré que cela signifie accéder à un plus grand nombre de collaborateurs indépendants et travaillant à domicile dans une autre partie du monde ; augmenter la productivité, puisque le travailleur est à la maison plus concentré et sans distractions ; et contribue à un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, en économisant du temps sur les déplacements.

réglementation

Avant la pandémie, 68% des entreprises interrogées n'avaient pas de régime de télétravail, selon l'analyse BDO, et celles qui en avaient, l'avaient destiné à un petit groupe de salariés dans 70% des cas. Selon la déclaration de l'état d'alerte, 80% des entreprises interrogées ont mis en place le télétravail, mais une fois les restrictions levées, 56% des entreprises ont choisi de mettre en place un modèle hybride dans lequel le travail à distance coexiste avec la prestation de services de présence. .

La loi sur le télétravail, entrée en vigueur en juillet 2021, est une ligne directrice générale sur les conditions de travail des télétravailleurs et combine leurs besoins en termes de flexibilité et de sécurité, en plus de garantir la protection minimale dont disposent les travailleurs qui exercent leurs activités. . en personne. Cependant, BDO considère que la nouvelle loi a découragé l'octroi du télétravail puisque, parmi les entreprises interrogées, 58% ont accordé un jour par semaine de télétravail pour ne pas tomber dans le champ d'application de la loi.

La nouvelle législation prévoit une série de principes visant à protéger le travail à distance et à garantir sa flexibilité et son caractère volontaire, parmi lesquels se distinguent les suivants : l'installation des dispositifs nécessaires ; le coût associé des équipements et moyens ; le droit à l'indemnisation des dépenses; l'égalité des conditions vis-à-vis des personnes qui viennent au bureau ; le droit à une promotion ; formation professionnelle et déconnexion numérique en dehors des heures de travail.

Indemnisation des dépenses

Si l'on considère que la Loi perçoit une compensation gaz, seules 43,81% des entreprises interrogées disposent d'un système de compensation gaz. Le non-respect de cette mesure peut entraîner des sanctions pouvant aller jusqu'à 225.018 10 euros et même des réclamations des travailleurs pouvant entraîner une surtaxe de XNUMX %.

Contrôle des horaires

À condition que le contrôle du temps, considérant que le régime de télétravail nécessite un enregistrement de jour, et 35% des entreprises n'ont pas encore mis en place un système de contrôle à distance, selon ce qui émerge et est rapporté par BDO. L'absence de cette mesure de contrôle peut entraîner la réclamation du paiement des heures supplémentaires par les salariés et dans certains cas une amende pouvant aller jusqu'à 7.500 XNUMX euros.

Recommandations en milieu de travail

BDO recommande une analyse globale par l'entreprise de cette stratégie de gestion du télétravail en mettant l'accent sur les aspects suivants : concevoir et formaliser une politique de télétravail permettant des conditions homogènes ; une gestion efficace du modèle et la substitution des contrats individuels de télé-traitance aux accords de respect de la politique de télé-traitance.

En revanche, il est indispensable d'étudier en détail la structure de rémunération de l'entreprise pour confirmer si l'éventuelle compensation des charges ne pourrait pas générer un surcoût de personnel. De même, les entreprises doivent analyser si la représentation légale des travailleurs peut assumer un rôle important afin de valider la politique de télétravail pour réduire les conflits potentiels. D'autres aspects que les entreprises ne doivent pas oublier sont les mécanismes mis en place avant la pandémie, comme l'enregistrement de la journée de travail et les obligations en matière de prévention des risques professionnels.

Bref, l'entreprise doit revoir ses modèles de télécommerce d'un point de vue contractuel, de la Sécurité Sociale et des risques professionnels dans l'hypothèse où le télécommerce avec délocalisation internationale serait mis en place.