ARRÊTÉ du 10 février 2022, par lequel l'Ordre du




Le conseiller juridique

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Par arrêté du ministre de la Santé du 20 mars 2020, le COVID-19 est inclus dans les maladies du groupe I visées à l'article 4 du décret 132/2014 du 29 décembre sur la santé mortuaire.

Compte tenu de l'incertitude existante, il sera décidé afin d'empêcher la propagation des incarcérés à la suite de la manipulation des cadavres, d'empêcher les flambées épidémiques qui se produisaient à la veillée de la même par leurs familles et amis, et rendre possible le transfert des cadavres, leur inhumation et leur crémation, en urgence avant que les 24 heures obligatoires ne se soient écoulées depuis le décès et l'inscription au registre civil.

Le temps qui s'est écoulé depuis que le coronavirus SARS-CoV-2019 a été identifié en décembre 2 comme l'agent causal de la maladie respiratoire sévère COVID-19 a permis à la communauté scientifique d'en savoir plus sur l'histoire naturelle du SARS-CoV-2 et son mode de transmission, matérialisé dans une large littérature scientifique évaluée par des organisations et institutions scientifiques internationales, et atteint un degré de solidité suffisant, ce qui permet de modifier cette mesure préventive adoptée au moment initial de la pandémie.

L'expérience accumulée tant dans le domaine épidémiologique qu'expérimental a montré que la principale voie de transmission de cette maladie est aérienne, et donc, dans le strict respect des mesures de protection individuelle non pharmacologiques, la probabilité de contagion dans la manipulation des cadavres, leur le transfert et l'inhumation ou l'incinération dans les 48 heures suivant le décès, ainsi que le réveil du défunt, ne sont pas supérieurs à ceux existant dans la collectivité.

Par conséquent, le contexte actuel dans lequel, d'une part, la pénurie mondiale survenue après la déclaration de la pandémie de matériel de base pour la protection individuelle, indispensable pour prévenir la propagation du virus et contenir la contagion des confinés, et d'autre part d'autre part, le haut degré de couverture vaccinale dans notre Communauté Autonome de 86.80% de la population, et l'efficacité de la vaccination contre le COVID-19, dans toutes les tranches d'âge depuis le début du programme Vaccins, a bien sûr, les moyens nécessaires sont disponibles prévenir la propagation du confinement dans les activités de santé mortuaire, avec un impact significatif sur la réduction de l'incidence de l'infection, de l'hospitalisation, de la gravité et de la létalité parmi la population vaccinée.

C'est maintenant que les cadavres des personnes décédées du COVID-19 peuvent être enterrés ou incinérés dans les 48 heures suivant le décès, et gardés par leur famille et leurs amis, dans les conditions spécifiquement déterminées par le gouvernement des îles Canaries en fonction de le niveau d'alerte sanitaire dans lequel se trouve chaque île, comme permettre à leurs proches et amis de veiller sur eux, raison pour laquelle il doit être révoqué.

L'article 109.1 de la loi 39/2015, du 1er octobre, sur la procédure administrative commune des administrations publiques, prévoit que les administrations publiques peuvent révoquer, tant que le délai de prescription n'est pas écoulé, leur charge ou leurs actes défavorables, à condition que cette révocation ne constitue pas un renonciation ou exemption non autorisée par la loi, ni contraire au principe d'égalité, à l'intérêt public ou au système juridique. Tel est le cas de l'arrêté aujourd'hui abrogé.

Sur la base de ce qui précède,

JE RESOLDE :

Premièrement.- Révoquer l'arrêté du 20 mars 2020, qui inclut le COVID-19 des maladies du groupe I visées à l'article 4 du décret 132/2014, du 29 décembre, sur la santé mortuaire.

Deuxièmement.- Le présent arrêté est publié au Journal officiel des îles Canaries et sur le site Internet du ministre de la Santé et entre en vigueur dès sa signature.