Décret 51/2022, du 31 août, qui fonde




Le conseiller juridique

sommaire

L'augmentation du coût de l'énergie qui se produit depuis des mois s'est aggravée depuis fin février en raison de l'invasion de l'Ukraine, et cette augmentation des coûts de l'énergie a entraîné, à son tour, une augmentation du coût des matières premières, des approvisionnements , ou des matériaux, tels qu'un retard dans la fourniture de ceux-ci ou la pénurie sur le marché des matériaux susmentionnés.

Cette situation cause des difficultés aux entreprises et aux particuliers, puisqu'en plus, ils doivent assumer l'augmentation des coûts de production.

Tout cela affecte directement l'aide financée par le FEADER, qui, bien qu'ils aient un délai généreux pour leur exécution, établi dans les règlements dans lesquels ils sont encadrés et dans le programme de développement rural de La Rioja 2014-2020, dans la situation financière actuelle peut ne pas suffire.

Il faut tenir compte du fait que, afin de réduire l'incertitude créée par les retards dans l'approbation du nouveau cadre juridique de la politique agricole commune 2023-2027, avec l'absence conséquente d'approbation des plans stratégiques nécessaires à sa mise en œuvre dans la nouvelle période de programmation, le règlement (UE) numéro 2020/2220 du Parlement et du Conseil du 23 décembre 2020, par lequel sûrement certaines dispositions transitoires pour l'aide du Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) et le Fonds agricole pour la garantie du développement rural (FEAGA) en aus 2021 et 2022, et par lequel les règlements (UE) numéro 1305/2013 (UE) numéro 1306/2013 et (UE) numéro 1307/2013 sont modifiés en ce qui concerne ses ressources et son application dans les années 2021 et 2022 et le règlement (UE) numéro 1308/2013 en ce qui concerne les ressources et la répartition de ladite aide dans les années 2021 et 2022, facilite la continuité des paiements, offrant prévisibilité et durabilité. pendant la période transitoire jusqu'à la date d'application du nouveau cadre juridique.

Les circonstances extraordinaires qui concourent constituent, à n'en pas douter, une crise sans précédent. Compte tenu de cette situation, il était évident que de nombreux bénéficiaires auront des difficultés à respecter certaines exigences et certains engagements. Pour cette raison, lorsque surviennent des circonstances telles que celles qui se produisent actuellement, qui sont imprévisibles et sans rapport avec le bénéficiaire, il convient de rendre les conditions susmentionnées aussi flexibles que possible, afin que les investissements puissent enfin être réalisés.

Une autre des conséquences dérivées de la situation est l'augmentation des taux d'intérêt et, en particulier, de l'Eurbor qui, de décembre 2021 (mois de référence utilisé pour l'appel de 2022) jusqu'au mois de mai (dernier en vigueur), a été augmenté de 0,789 point de pourcentage. S'agissant d'un indice utilisé dans la gestion et le calcul de la subvention des intérêts des emprunts de la mesure des investissements dans les exploitations agricoles pour l'ensemble du mois d'août 2022, il suppose que, avant la résolution des dossiers de l'appel 2022, le L'index est très obsolète avec l'actuel.

Comme ces prêts ont un taux d'intérêt variable prenant l'Eurbor comme référence, il va supposer que dans les révisions périodiques que vont avoir les bénéficiaires, ils seront obligés d'assumer cette augmentation sans bonus. Pour cette raison, et compte tenu de l'augmentation exagérée de l'indice susmentionné en si peu de temps, il est proposé de les référencer à l'Eurbor de mai 2022, pour atténuer partiellement la hausse qui pourrait survenir.

L'article 4.2 du règlement (UE) n° 640/2014 prévoit la possibilité de ne pas sanctionner administrativement les bénéficiaires lorsque leurs manquements résultent d'un cas de force majeure ou de circonstances exceptionnelles. Des circonstances exceptionnelles sont prévues, aux fins du financement, du suivi et de la gestion de la PAC dans le règlement 1305/2013, et l'énumération de cet article n'est pas un numerus clausus.

Toutefois, cette exception doit être interprétée au cas par cas et doit être préalablement demandée par le bénéficiaire, en invoquant la circonstance exceptionnelle qui la motive, en accompagnant les pièces justificatives afin qu'elle soit justifiée dans son dossier et puisse être agréée.

Les différentes règles des bases qui régissent l'aide du FEADER recueillent, au moment de la justification du projet, différentes prévisions qui sont affectées dans le scénario actuel :

En premier lieu, une seule prorogation est autorisée pour l'exécution et la justification des projets, pour une durée maximale de trois mois. Elle propose la possibilité, à titre exceptionnel, d'accréditer une deuxième extension pour exécuter et justifier le projet, si elle est dûment accréditée.

Deuxièmement, les règlements antérieurs déterminent les sanctions en cas de non-exécution des projets ou de retrait de ceux-ci une fois que la résolution de concession a été émise. Il est possible d'exempter ces sanctions dans des cas précis et dûment justifiés.

En vertu des présentes, le Conseil d'Administration, sur proposition du Ministre de l'Agriculture, de l'Elevage, du Monde Rural, du Territoire et de la Population et après délibération de ses membres, dans sa séance du 31 août 2022, décide d'approuver ce qui suit,

DÉCRET

Article 1 Conditions d'exécution des projets et sanctions

En cas de circonstances exceptionnelles, sur demande suffisamment justifiée et accréditée du bénéficiaire, peuvent être possibles :

  • 1. Approuver des prolongations extraordinaires pour exécuter et justifier le projet objet de la subvention, et la période finale d'exécution et de justification ne peut être supérieure au 4 novembre 2022.
  • 2. En ce qui concerne les sanctions établies dans le règlement, vous pouvez :
    • a. Non-application de sanctions qui supposent l'irrecevabilité des demandes dans les appels futurs dérivés de la démission du bénéficiaire faite après la résolution par consentement.
    • b. Les réductions ne sont pas appliquées en raison des différences entre l'importation accordée et l'importation justifiée dans le cas où l'importation justifiée et éligible est inférieure à 70 % du montant initialement accordé, mais égale ou supérieure à 50 % dudit montant.
    • contre Non-application de sanctions qui supposent l'irrecevabilité des candidatures aux prochains appels suite à la justification de dépenses inférieures à 50% du total accordé.

Champs d'application de l'article 2

Les aides du Programme de Développement Rural 2014-2020 auxquelles pourront s'appliquer les dispositions de l'article 1er du présent décret sont les suivantes :

  • – Mesure 4.1.1. L'aide a des investissements dans les fermes.
  • – Mesure 4.1.2. Aide aux entités associatives.
  • – Mesure 4.3.2. Ayudas dispose d'infrastructures municipales et routières.
  • – Mesure 6. Aide à l'incorporation des jeunes agriculteurs, uniquement pour le point 2.a. de l'article 1 du présent décret.
  • – Mesure 16. Coopération
  • – Mesure 19. CHEF

Article 3 Prêts bonifiés

Dans la mesure 4.1.1. d'Aide aux investissements dans les exploitations agricoles, exceptionnellement dans l'appel de cet exercice 2022, les intérêts des prêts bonifiés seront bonifiés, en prenant comme référence l'eurbor un an du mois de mai 2022, au lieu de décembre 2021. Le ministre de Agriculture, Elevage, Monde Rural, Territoire et Population, a édité les avenants des conventions avec les entités financières pour adapter cette modification exceptionnelle aux conventions en vigueur.

Disposition finale unique Validité

Ce décret est entré en vigueur le jour même de sa publication au Journal officiel de La Rioja.