Ils alertent sur l'augmentation considérable des accidents sur les trottinettes électriques

Les accidents dans l'utilisation et la circulation des véhicules dits de mobilité personnelle (scooters électriques) se multiplient, causant leurs propres dommages et ceux de tiers, et les victimes ne sont pas protégées et ne peuvent être indemnisées pour les dommages subis en raison des lacunes législatives existantes. la disparité des normes dans chaque commune. Et l'assurance obligatoire pour les trottinettes électriques, récemment annoncée par la DGT, "ne sera effective qu'en 2024 compte tenu de sa complexité technique lors de l'établissement de la législation qui couvre ce type d'assurance". C'est ainsi qu'ils dénoncent cette situation auprès de l'ANAVA-RC, l'Association nationale des avocats des victimes d'accidents et de la responsabilité civile.

Insta a une solution rapide à cette réalité, en s'assurant que l'assurance obligatoire pour les planches à roulettes électriques que la DGT vient d'annoncer doit être soutenue par un cadre juridique qui la soutient. Il estime qu'aucun véhicule à moteur ne relève de la réglementation de la loi sur la circulation et la sécurité routière, ce qui signifie que les conducteurs doivent respecter les règles de conduite. Cependant, c'est un débat auquel il faut faire face, rapporte l'assureur Mapfre, en 2021 moins de 13 accidents mortels se produiront et jusqu'à présent cette année, plus de 200 accidents avec blessés seront générés, dont 44 blessés.

Pour Manuel Castellanos, président d'ANAVA-RC, il y a de nombreuses questions à aborder, notamment différencier s'il faut assurer le conducteur ou le scooter, trouver une option flexible et adaptée au risque que l'on souhaite protéger, et aussi prendre en compte que votre Les conducteurs circulent sur la route et n'ont pas de permis de conduire, et beaucoup d'entre eux ne connaissent même pas le code de la route.

"Là où il est prouvé, c'est que ce type de véhicule favorise la durabilité et l'environnement, c'est pourquoi il prend un poids très important dans les villes. Or, ce que fait actuellement l'administration, c'est de protéger les piétons des trottoirs en leur interdisant d'y circuler. Le transfert des usagers des trottinettes à la route fait découvrir d'autres types d'accidents bien plus dangereux car les véhicules avec lesquels la trottinette électrique peuvent circuler à 25km/h », souligne-t-il.

Concernant l'obligation d'avoir une assurance, Castellanos assure que « son assurance doit être une réalité urgente et, si possible, avec la même couverture que l'assurance automobile obligatoire, mais malheureusement sa réglementation prendra du temps à être mise en œuvre car il y a un énorme vide juridique et il est nécessaire de protéger les tiers lésés. L'utilisateur loue généralement ces véhicules et les accidents sont créés par ces scooters devant un piéton, mais l'utilisateur qui le conduit peut également en souffrir. Cependant, si le conducteur du scooter souffre d'un véhicule à moteur, il serait couvert par l'assurance automobile obligatoire. Le problème, c'est lorsque le conducteur du scooter est à l'origine des dégâts. Dans ce cas, il n'y a pas d'assurance et, sauf cas couverts par l'assurance habitation du conducteur du scooter, la victime peut être laissée sans être indemnisée du préjudice subi si l'utilisateur du scooter est insolvable.

Lors de la définition d'une assurance spécifique, il serait nécessaire de prendre en compte des aspects tels que la prime et sa couverture. Ces véhicules peuvent entraîner la mort ou des blessures graves. Lors de son acquisition, ils peuvent coûter environ 300 euros, c'est pourquoi la prime doit être adéquate, de 25 à 80 euros, avec laquelle il faudrait voir quelle couverture est plantée. De l'ANAVA-RC, ils voient prévisible au niveau réglementaire que face à l'abus de ce type de véhicule, d'autres mesures sont établies telles que l'utilisation de réflecteurs, l'immatriculation, le casque, le permis de circulation...

A cela, il faut ajouter que la DGT émet des instructions destinées uniquement à la police sanctionnant administrativement les usagers qui conduisent des scooters de manière irresponsable, négligente ou en violation des règles de circulation, mais n'active pas les campagnes de sensibilisation d'une réalité aussi latente que celle de la multiplication de ces personnels les véhicules de mobilité et la nécessité de s'habituer, à conduire avec les précautions nécessaires, à la coexistence de la voie publique avec les utilisateurs de trottinettes électriques.

En bref, ajoute Castellanos, que "nous sommes conscients que les utilisateurs de patins qui causent des blessures graves ou la mort aux piétons en raison de l'utilisation négligente du véhicule de mobilité personnelle ou de la ruse de celui-ci, peuvent encourir une responsabilité pénale pouvant entraîner notamment la peine de prison, il faut donc tous être conscients qu'il peut être un élément de risque, d'où son besoin d'assurance comparable à l'assurance automobile obligatoire.

A cela s'ajoute le retard qui surviendra dans l'établissement de la législation qui protège ce type d'assurance. Pour avoir une couverture légale, la solution la plus rapide serait de la rendre obligatoire au niveau national.