Le procureur insiste sur la condamnation de la direction de La Coal et allègue que "l'accident pouvait et devait être évité"

L'accident "aurait pu et aurait dû être évité" et l'invasion massive de grisou "n'était pas le produit d'un événement fortuit, quelque chose d'imprévisible ou d'inévitable". mort de six mines de la Hullera Vasco Leonesa le 28 octobre 2013 et a retiré l'accusation qui pesait sur les gardiens ou gabarits intérieurs de première classe et les agents de sécurité de l'entreprise.

Lors de la présentation de son mémoire de conclusions après sept semaines de procès, le procureur a pointé des manquements à la réglementation en matière de prévention des risques professionnels et de sécurité minière et à l'obligation de l'employeur de garantir la sécurité et la santé du personnel. Le risque d'un rejet de méthane "immédiat, intempestif et à grande échelle", a-t-il dit, est connu et n'est pas inconnu et il existe des réglementations et des mesures pour éviter ses conséquences.

Ainsi, il a considéré comme avéré que les hauts fonctionnaires et techniciens qui dirigeaient l'entreprise à cette époque n'ont pas adopté les mesures appropriées et n'ont pas agi avec la "diligence nécessaire pour éviter le résultat connu". Il a également fait allusion au fait que, bien qu'il soit impossible de conclure d'après les témoignages qu'il y avait des signaux d'alarme clairs, il y avait de l'inquiétude et de la peur parmi les travailleurs qui travaillaient dans l'atelier endommagé. "Il y avait des inquiétudes car cela n'avait pas fini de couler et il y avait des niveaux élevés de méthane", a-t-il mentionné à titre d'exemples.

Au contraire, en ce qui concerne les agents de sécurité de première classe, Carlos Conejo José Ramón González et Óscar Luis Dopazo, il a indiqué qu '"il n'y a aucune trace qu'ils ont manqué à leurs devoirs concernant l'accident" et quant aux agents de sécurité, Andrés Rodríguez Cuesta et Alberto Rivero, il a déclaré qu '"il n'y a aucune trace qu'ils aient commis des actes contraires à leurs fonctions liées à l'accident", a rapporté Ical.

A noter que pour les cinq, le ministère public a dans un premier temps réclamé des peines de trois ans et demi de prison, les mêmes que pour les autres une fois inculpés. En ce qui concerne les indemnisations, le procureur renonce à celles initialement plantées en ce qui concerne ce qui affecte la société Mapfre, qui a versé aux personnes concernées des sommes supérieures à celles demandées.

Les défenses ont avancé qu'elles réclameraient, en cas de condamnation, l'application des atténuations atténuantes de retard injustifié hautement qualifiées et celle de la réparation du préjudice, du fait des accords économiques conclus. Le procureur ne le juge pas approprié.