García-Gallardo qualifie Sánchez de "chef d'un gang criminel"

Le vice-président de la Junta de Castilla y León, Juan García-Gallardo, a qualifié mardi le président du gouvernement, Pedro Sánchez, et l'ensemble du groupe parlementaire du PSOE au Parlement de "chef d'un gang criminel". Les socialistes lui ont demandé de retirer ces déclarations, ce que le Vox direct a démenti.

La controverse est née lorsque le vice-président a été interrogé sur le respect de l'Agenda 2030 par la Junta de Castilla y León, lors de la session de contrôle du gouvernement et aux mains du porte-parole du groupe socialiste pour l'environnement, José Luis Vázquez.

Dans sa réponse, García-Gallardo a envoyé au socialiste "un message au chef de sa bande criminelle" pour qu'il préside "le plus tôt possible" l'Internationale socialiste car "les Espagnols ne supportent pas les trahisons et les crimes de M. . Sánchez", a-t-il assuré.

Moment où la porte-parole adjointe socialiste, Patricia Gómez Urban, a demandé le retrait de ces déclarations ou, dans son cas, que le président des Cortes, Carlos Pollán, la rappelle à l'ordre. Il l'a fait en vertu de l'article 76.3 du Règlement des tribunaux mais García-Gallardo a refusé de les retirer, rapporte Ep.

Gómez Urban a censuré ces mots qui "insultent gravement un groupe parlementaire et un Premier ministre élu par les Espagnols": "Je vous demande de le retirer s'il reste un iota de honte. Il est intolérable d'appeler un parti démocratique une bande criminelle qui, quand vous n'êtes pas né, se battait déjà pour les droits et les libertés de ce pays.

À deux reprises, le président des Cortes a demandé à García-Gallardo s'il voulait retirer celui qui existe, ce qu'il a nié à deux reprises en se référant, d'abord, au fait que "le meilleur signe qu'il s'agit d'un gang criminel est qu'ils ont commis le crime majeur de corruption », tandis qu'à la deuxième occasion, il a condamné : « Je n'ai aucune intention de retirer quoi que ce soit parce que le PSOE a des antécédents criminels ».

Enfin, le Président des Cortès a ordonné, à la fin des questions orales, le retrait du Journal des Séances de l'expression faite par Gallardo au sujet du Président du Gouvernement.