Mesures d'enregistrement contre les avoirs des oligarques russes · Actualités juridiques

Afin de rendre effectives les sanctions imposées par l'Union européenne à certains ressortissants russes en raison de la guerre en Ukraine, le gouvernement a approuvé le décret-loi royal 9/2022, du 26 avril, qui articule un système exceptionnellement parce que la propriété, les marchandises et les biens mobiliers les conservateurs de la propriété peuvent qualifier et rendre publics les titres enregistrables, facilitant l'interdiction effective de céder les biens inscrits à plusieurs personnes sanctionnées ou interposées.

Le règlement a pour objet d'établir une nouvelle règle spéciale allant au-delà des cas actuellement prévus à l'article 20 de la loi hypothécaire, afin que, dans le cadre des sanctions financières internationales imposées par l'Union européenne à l'occasion de la guerre en Ukraine, il est également possible d'inscrire dans les registres, au moyen d'une note marginale, l'interdiction de disposer des fermes, des biens ou des droits lorsqu'il existe des indices rationnels que la personne qui les possède fait partie de ceux figurant sur la liste de personnes sanctionnées.

Ainsi, le texte prévoit que pour mettre en pratique la note marginale prévue dans le règlement par lequel l'Organe centralisé de prévention du blanchiment et du financement du terrorisme du Collège des conservateurs des biens, du commerce et des biens mobiliers, lui-même les biens, les biens ou un droit est enregistré en faveur d'une personne autre que celle qui figure sur les listes établies en vertu du règlement (UE) numéro 269/2014 du Conseil du 17 mars 2014, il doit y avoir un rapport préalable dans lequel il est indiqué qu'il existe des indices raisonnables que le véritable propriétaire desdits biens, biens ou droits est celui qui figure sur les listes susmentionnées.

Ce procès-verbal sera établi par les Forces et Organes de Sécurité de l'Etat et communiqué à l'Organe Centralisé de Prévention du Blanchiment et du Financement du Terrorisme de l'Association des Conservateurs de la Propriété, du Commerce et de la Mobilité, qui avisera le Conservateur compétent pour la pratique de la mention en marge de l'inscription de l'interdiction de disposer.

La validité de la note marginale sera celle indiquée pour la mesure correspondante dans la résolution ou l'accord en vertu duquel elle a été conclue et, en l'absence de terme, sa durée sera indéterminée, s'annulant, en tout cas, lorsque la nom du véritable propriétaire disparaissent des listes dictées par la législation européenne par laquelle ils approuvent et imposent des sanctions financières internationales.

Gestion des dépenses et paiements à l'étranger

D'autre part, le décret-loi royal établit une procédure spécifique pour le paiement de la masse salariale du personnel, ainsi que d'autres obligations des représentations espagnoles à l'étranger, avec leurs propres fonds, minimisant l'utilisation possible du système financier russe, avec le afin de promouvoir respect du régime des sanctions.

Ainsi, en ce qui concerne la procédure prévue par la cinquième disposition additionnelle de la loi 47/2003, du 26 novembre, du budget général -qui réglemente la gestion des dépenses et des paiements à l'étranger-, pendant la période au cours de laquelle s'il existe une situation exceptionnelle qui rend impossible le transfert de fonds d'Espagne vers un autre pays où se trouvent des services étrangers, les fonds excédentaires provenant d'un certain service extérieur d'un département ministériel peuvent être transférés, en tant que mouvements de trésorerie non budgétaires, aux services extérieurs d'autres départements ministériels ou des organismes publics de l'État qui ont un déficit de fonds, afin qu'ils puissent effectuer le paiement des obligations que, dans les limites des crédits budgétaires qui leur ont été attribués, ils doivent satisfaire.

Par ces paiements directs, on évite de recourir à des entités financières russes qui, même si elles ne sont pas soumises aux sanctions européennes, pourraient présenter un risque d'évasion.