Qui sont les 60 dirigeants catalans espionnés avec Pegasus ?

Marie-AlbertoSUIVRE

Depuis sa révélation, l'affaire Pegasus n'a cessé de faire la une des journaux avec de nouvelles polémiques sur l'espionnage. Ce logiciel, destiné à la surveillance à distance des smartphones, aurait été enquêté par plus de 50.000 60 personnes à l'international. Maintenant, il a découvert que plus de XNUMX dirigeants catalans auraient pu être espionnés par cette plate-forme suspendue du processus d'indépendance.

C'est ce qu'a révélé une enquête du Citizen Lab, une plateforme de recherche en cybersécurité rattachée à l'Université de Toronto. Cette enquête a recueilli l'espionnage qui a été révélé sur toutes les personnalités de la Generalitat catalane, y compris les quatre derniers des derniers présidents de la communauté.

Comme détaillé, 51 infections mobiles ont été démontrées avec l'utilisation du code Pegasus et ils ont également pu trouver 12 tentatives d'infection par e-mails ou messages WhatsApp, bien qu'ils ne garantissent pas qu'ils ont été menés à bien.

Qu'est-ce que le virus Pegasus et comment fonctionne-t-il ?

La société israélienne NSO Group est le créateur du virus Pegasus, un "logiciel espion" destiné à traquer les terroristes et les criminels grâce à l'utilisation d'une technologie destinée à l'espionnage. Ce programme vise à utiliser les pays dans le cadre de nos services secrets.

Son fonctionnement est très simple. Cette technologie parvient à accéder à toutes les informations de l'utilisateur qu'elle infecte sans nécessiter aucune action de la part de l'utilisateur ; c'est-à-dire qu'il n'est pas nécessaire de cliquer sur des liens frauduleux ou des documents établis. De cette manière. Il parvient à entrer dans l'appareil électronique, à accéder à toutes ses données : messages, e-mails, localisation, vidéos, photos et même à utiliser l'appareil photo et le microphone du smartphone.

Réponse de la Generalitat à l'espionnage de Pegasus

Après avoir appris la nouvelle de l'espionnage Pegasus des dirigeants catalans, le président de la Generalitat, Pere Aragonès, a exigé une enquête interne pour connaître tous les détails : qui le connaissait sûrement ou dont le téléphone avait été mis sur écoute.

En outre, il a demandé que des responsabilités soient assumées afin qu'ERC maintienne son soutien parlementaire à l'exécutif de Pedro Sánchez. « Pour négocier, il faut qu'il y ait un minimum de confiance et cela a été endommagé. C'est à l'Etat espagnol de restaurer cette confiance", a expliqué le leader d'Esquerra.

Ce sont les politiciens indépendantistes espionnés par Pegasus

Tous les politiciens indépendantistes n'ont pas été espionnés de la même manière. En effet, selon l'enquête de The Citizen Lab, certains comme l'eurodéputé Toni Comín ou la présidente de l'ANC, Elisenda Paluzie, ont été directement « piratés ». De leur côté, d'autres personnalités comme Puigdemont ont été surveillées à travers le "hacking" des personnes qui les entourent, comme sa femme, Marcela Topor, ou son avocat, Gonzalo Boye.

Parmi les personnes concernées par ce « piratage », figurent des politiciens, des hommes d'affaires, des militants, des avocats et des personnalités de la société catalane. Voici la liste complète des leaders indépendantistes espionnés avec Pegasus :

Alba Bosch, militante

Albano Dante Fachín, ancien député

Albert Batet, président du groupe parlementaire des commissions

Albert Botran, député du CUP au Congrès des députés

Andreu Van den Eynde, avocat

Anna Gabriel, ancienne députée du CUP au Parlement

Antoni Comín, député européen de Junts

Arià Bayé, membre de l'ANC

Arnaldo Otegi, secrétaire général de l'EH Bildu

Artur Mas, ancien président de la Generalitat

Carles Riera, député du CUP au Parlement

David Bonvehí, président du PDeCat

David Fernández, ancien député du CUP au Parlement

David Madí, ancien directeur du CDC

Diana Riba, eurodéputée de l'ERC

Dolors Mas, femme d'affaires

Elias Campo, médecin

Elena Jiménez, partenaire d'Òmnium Cultural

Elies Campo, ancien directeur de Telegram

Elisenda Paluzie, présidente de l'ANC

Elsa Artadi, vice-présidente d'Ensemble pour la Catalogne

Ernest Maragall, responsable ERC à la mairie de Barcelone

Ferran Bel, député du PDeCat au Congrès des députés

Gonzalo Boye, avocat

Jaume Alonso Cuevillas, avocat et député des conseils au Parlement

Joan Matamala, gérante

Joan Ramon Casals, ancien adjoint des conseils au Parlement

Joaquim Jubert, député Junts au Parlement

Joaquim Torra, ancien président de la Generalitat

Jon Iñarritu, député d'EH Bildu au Congrès des députés

Jordi Baylina, développeur

Jordi Bosch, ancien directeur d'Òmnium Cultural

Jordi Domingo, membre de l'ANC

Jordi Sànchez, secrétaire général de Junts

Jordi Solé, député européen ERC

Josep Costa, ancien vice-président du Parlement

Josep Lluis Alay, directeur de la pharmacie Carles Puigdemont

Josep M. Ganyet, gérant

Josep Maria Jové, député ERC au Parlement

Josep Rius, vice-président et porte-parole de Junts

Laura Borràs, présidente du Parlement

Marc Solsona, ancien député du PDeCat au Parlement

Marcel Mauri, ancien directeur d'Òmnium Cultural

Marcela Topor, journaliste et épouse de Carles Puigdemont

Maria Cinta Cid, enseignante

Marta Pascal, secrétaire générale de la PNC

Marta Rovira, secrétaire générale de l'ERC

Meritxell Bonet, journaliste

Meritxell Budó, ancienne ministre du gouvernement

Meritxell Serret, députée ERC au Parlement

Míriam Nogueras, députée des conseils au Parlement

Oriol Sagrera, secrétaire général des entreprises et du travail

Pau Escrich, développeur

Pere Aragonès, président de la Generalitat

Pol Cruz, assistant parlementaire au Parlement européen

Roger Torrent, consultant en affaires et travail

Sergi Sabrià, ancien député ERC au Parlement

Sònia Urpí, membre de l'ANC

Xavier Vendrell, ancien député ERC au Parlement

Xavier Vives, développeur