La tendance des rodéos urbains sème la terreur dans les villes françaises

En France, l'appel aux rodéos urbains a la tendance "bike life" qui s'est imposée il y a des années aux États-Unis. UU. et un spécialiste le définit ainsi : « Conduire une moto cross avec le fairway avant relevé, sans toucher le sol, en ligne droite, le plus longtemps possible. Si le conducteur arrive à lâcher le volant, tant mieux ». Dans son origine ultime, à la périphérie des grandes villes de la côte Est des États-Unis, comme Baltimore, le rodéo urbain voit une forme « d'expression » entre marginalisés et banlieues en difficulté. Des mesures policières exceptionnelles ont été imposées au Royaume-Uni. En France, la pratique du rodéo urbain, l'été des grandes canines, a pris des dimensions dramatiques. Quelques cas qui ont provoqué un chapelet d'émoi : -Garçon et fille de 10 et 11 ans, écrasés, dans un quartier prolétaire des Hauts de Marcouville à Pontoise (Val-d'Oise), entre la vie et la mort, victimes d'un motard en fuite. -Un jeune homme blessé par balles, entre la vie et la mort, à Colmar (Alsace), a « achevé » un rodéo urbain sauvage, au terme d'une course infernale. - Un jeune homme accidentellement assassiné, à Nantes (Loire-Atlantique), lors d'un « concours » entre deux gangs rivaux, se disputant un « titre » imaginaire entre les filles et les « collègues » du quartier. -Un homme entre la vie et la mort, plusieurs blessés et une vingtaine d'"accidents" d'entraîneurs, lors d'une "exhibition" de rodéo urbain à Rennes (Ille-et-Vilaine, Bretagne). -Adolescent de 17 ans à Massy (Essonne, ouest parisien) lors d'une "course vertigineuse", dans des "circonstances inexpliquées", lorsque la police a refusé de mettre fin à un rodéo, sans succès... -Scènes de panique, à Saint -Denis (nord de Paris), quand, à l'issue d'un mariage d'immigrés, la fête de rue se transforme en rodéo provoquant des scènes de peur et d'horreur, devant les va-et-vient effrénés des motards, fuyant avant que la police n'arrive pour tenter de mettre de l'ordre… La loi française permettait de punir de 15.000 XNUMX euros d'amende et d'un an de prison des infractions similaires à celles commises par pendaison dans de nombreux rodéos urbains. La justice et la police ont un problème de fond : dans la grande majorité des cas, il est difficile de trouver des témoins qui identifient les auteurs d'actes allant de l'irresponsabilité au crime, en passant par le meurtre involontaire. PLUS D'INFORMATIONS news Non La femme décédée dans la « rave » illégale de Zamora souffrait d'une « pathologie cardiaque » Compte tenu de l'aggravation du problème sous-jacent, la grande majorité des maires se sentent dépassés. La police municipale est très insuffisante. Patrick Mado, adjoint au maire de Firminy, au sud de Paris, a ainsi commenté le problème : « La législation française complique le problème. La police municipale n'a pas le droit d'intervenir. Le propriétaire d'un véhicule mal garé sera verbalisé, mais les rodéos urbains triompheront en toute impunité. La gendarmerie et la police municipale sont impuissantes. La justice ne peut pas fonctionner efficacement." Face à l'aggravation de la crise, Gérald Darmani n, ministre de l'Intérieur, a promis des réformes et plus "la main lourde", lors d'une récente visite à Marseille : "La police a reçu l'ordre d'augmenter considérablement les contrôles : j'ai ordonné des milliers de opérations de contrôle. Nous allons réformer la législation. Les rodéos urbains ont bénéficié d'une certaine image positive, alors qu'en vérité, ils dégénèrent en actes criminels pouvant tuer des personnes âgées, des femmes et des enfants.