La logistique est consolidée comme un secteur de premier besoin

Les professionnels de la logistique et de la chaîne d'approvisionnement n'ont jamais été aussi valorisés qu'au cours des deux dernières années, une période au cours de laquelle le secteur a gagné en poids dans l'économie mondiale. La pandémie, l'amélioration du commerce de l'électricité, la hausse des prix de l'énergie et la dernière goutte de la guerre en Ukraine ont fait que la logistique, de pratiquement inconsciente, doit être considérée comme un secteur clé pour l'économie et de la plus haute nécessité. Cette visualisation est l'une des nouveautés du XII Baromètre du Cercle Logistique réalisé pour le Salon International de la Logistique (SIL) qui fera de Barcelone du 31 mai au 2 juin la capitale du sud de l'Europe et de l'Amérique latine du secteur.

Les résultats d'une enquête auprès de 1.032 46,3 managers du secteur révèlent que la pandémie a été la principale cause pour laquelle les citoyens valorisent cette activité comme essentielle avec 41,6 %, suivie par l'essor du « commerce électronique » avec 10,4 % La crise des micropuces a contribué à la augmentation de la notoriété avec 1,7%, mais seulement XNUMX% provoquent la perte de professionnels, la logistique inversée ou des pénuries.

Le baromètre indique que l'aspect le plus important de la logistique du futur sera l'automatisation des opérations (32,1%) suivi de la collaboration dans le matériel de transport (26,4%) et l'échange d'informations standardisées (24,1%), tandis que la collaboration dans les conditions de stockage arrivent en quatrième position avec 7,7% des réponses et la personnalisation du service (7,4%) en cinquième position de ce classement. 2,3% des participants affirment qu'ils utiliseront la 'blockchain', la régularisation des transports, la promotion du transport multimodal, la professionnalisation du personnel, la coordination et la technologie associée à la robotique, la collaboration des différents maillons de l'approvisionnement en cadenas ou le défi du déménagement.

Concernant les investissements prévus pour les cinq prochaines années pour s'adapter à l'économie 4.0, les résultats du baromètre soulignent qu'ils augmentent significativement par rapport au dernier réalisé en 2020. 54,3% des dirigeants affirment que leurs entreprises investiront moins d'un million (-10,3%). Cependant, 32,1% ont déclaré qu'ils investiraient un montant qui se situerait entre un million et 5 millions (+8,2%). Il en va de même pour l'entreprise qui a une prévision d'investissement comprise entre 5 et 10 millions, ce qui représente à cette occasion 5,6% et dans la dernière édition de cette étude cela représente 3,5%, mais aussi 5,6% des personnes interrogées disent qu'elles vont investir entre 10 et 50 millions, un chiffre très proche de celui de 2020. Le nombre d'entreprises qui envisagent de réaliser un investissement de plus de 50 millions représente 2,4% cette année, (+0,6%).

Qualité et flexibilité

La qualité étant l'aspect le plus valorisé lors de la sous-traitance d'une prestation logistique, avec 82,4% (+6,9%). La flexibilité est le deuxième aspect avec 61,1%, deuxième pour la certitude due à l'expérience et à la confiance avec 59,2%, des chiffres dans les deux cas similaires à 2020. Les économies que l'entreprise suppose en sous-traitant un certain service logistique restent à la quatrième place, avec 48,4% (-6,9 %), mais ses augmentations importantes connues par la spécialisation, avec 31,4 % (+4,8 %) et les rapides avec 29,6 % (+10 %).

Les principales préoccupations des transporteurs logistiques portent sur le service et la qualité (21,5 %), et l'efficacité et l'optimisation des coûts et des stocks arrivent en deuxième position (18,9 %). 13,9% marquent la rapidité, la ponctualité et l'engagement des entreprises de logistique comme le troisième casse-tête. La communication et l'information (technologies de contrôle) suivent avec 7,3 % (-5,1 %), la planification avec 7,1 % (+2,8 %) et la durabilité avec 6,1 % (+0,8 %). Pourtant, la délinquance est un problème qui n'inquiète presque personne (0,1 % des cas).

Pour 96,2% des sondés, l'activité logistique la plus externalisée est le transport, loin de la distribution (52,8%). Dans cette édition du Baromètre, le nombre de chargeurs espagnols chute décidément depuis l'implantation des camions de 44 tonnes dans le transport de marchandises par route, avec 58 % (-7,7 %), tandis que les détracteurs augmentent de 2,2 % soit ses 10,8 %. De plus, 72,3 % des entreprises industrielles espagnoles déclarent être engagées envers les ODD.

L'année d'Estrémadure

L'Estrémadure sera la communauté invitée de la 22e édition du SIL. Après la signature de l'accord entre le président du conseil d'administration, Guillermo Fernández Vara, et le délégué spécial de l'État auprès du CZFB, Pere Navarro, Rafael España, ministre de l'Économie, des Sciences et de l'Agenda numérique d'Estrémadure, a souligné que l'invitation avait été motivé « pour la stratégie logistique dont il a doté la région ». Pour sa part, le père Navarro a assuré que "l'Estrémadure est une région avec un grand intérêt et une capacité logistique et nous sommes fiers qu'ils veuillent être présents au SIL pour valoriser leur rôle devant les principaux acteurs du secteur en Espagne, mais aussi à un niveau international ".