Abascal serre les rangs avec des éloges pour le soulagement d'Ortega Smith

Le président de Vox, Santiago Abascal, a profité de son discours d'investiture à Viva22 ce samedi pour resserrer les rangs dans son parti, après la bascule opérée cette semaine pas moins qu'au secrétariat général. Pour éloigner l'idée d'une crise interne ou d'un changement motivé par la plainte de "manque de démocratie interne" formulée par Macarena Olona, ​​Abascal a couvert Javier Ortega Smith d'éloges.

Il a souligné non seulement qu'"il s'est cassé le dos pour l'Espagne" en sept ans en tant que secrétaire général, mais qu'il est son "ami", son "compadre" et le parrain de sa fille. "Au grand dam des pessimistes et des faussaires, je veux vous dire qu'il sera là pour longtemps", a crié Abascal devant des milliers de participants, prononcés au discours du chef de la droite. "Ils ont ces jours-ci pour mentir, nous avons toute une vie pour prouver qu'ils ont menti", a-t-il ajouté dans une critique voilée des médias, déjà pointée du doigt dans la matinée par Jorge Buxadé pour avoir cherché la "division" dans Vox.

Juste avant Abascal, Ortega Smith lui-même a pris la parole. Si son chef a par la suite demandé de sortir des "personnalismes", il a lancé un message pour se justifier et, accessoirement, lancer une fléchette à Olona : "Personne n'est là pour satisfaire ses vanités personnelles ou ses égoïsmes individuels". Le député et conseiller a déjà été présenté par la sonorisation comme "ancien secrétaire général de Vox et futur maire de Madrid". Abascal et Ortega Smith voulaient tous deux qu'Ignacio Garriga, qui écoutait avec Juan García-Gallardo, réussisse.

Auparavant, dans cet ordre, Rocío Monasterio et les dirigeants de Chega, le Portugais André Ventura, et La Libertad Avanza, l'Argentin Javier Milei, ont pris la parole. Ces deux derniers ont prononcé les discours les plus radicaux, mais ils ont aussi été vivement applaudis par la foule présente depuis que Monasterio a entamé la partie politique de la journée.

Ventura a désigné le socialisme comme "l'ennemi", mais Milei est allé encore plus loin. Surpris de sa notoriété en Espagne, il a commencé par un "vive la liberté, bon sang !". C'est plus tard qu'il a dit que les valeurs des "gauchistes" sont "l'envie et la haine". Ce dimanche, le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, et, de Rome, Giorgia Meloni, acclamé déjà ce samedi, participeront, selon Ep.