Les corps de police ont identifié 207 corps l'an dernier grâce à l'ADN

Des travailleurs de la décharge de Valdemingómez (Madrid) ont retrouvé le corps d'un nouveau-né sur un tapis roulant le 12 mai 2012. Le bébé était mort de suffocation et avait également une blessure à la tête. Son ADN a été extrait, un profil génétique douteux, c'est-à-dire sans s'identifier. Après novembre de l'année, une recherche dans la base de données ADN de la police a trouvé le profil d'un homme avec une relation supérieure à 99,9%. Il avait été arrêté pour blessures. Des enquêtes ultérieures ont conclu qu'il existe une relation avec une femme équatorienne avec qui il aurait eu une fille. De nouvelles années plus tard et grâce à la science, l'auteur du meurtre a été arrêté et introduit en prison. C'est l'un des cas pertinents dans lesquels l'intervention de cet identifiant de base obtenu à partir de l'ADN a consisté essentiellement à identifier un crime et à identifier un cadavre. Il y en avait beaucoup d'autres, d'où l'importance de cet outil policier, de plus en plus perfectionné et nourri de moir dans lequel tous les participants -Police nationale, Garde civile, Mossos, Ertzaintza, Police forale et Institut national de toxicologie- stockent les profils génétiques obtenus des vestiges qui sont recueillies sur les scènes de crime, sur les victimes (profils de souillure), ainsi que les profils génétiques des suspects, des détenus et des accusés. Mais il permet aussi de cumuler des profils pour identifier des restes cadavériques ou rechercher des personnes disparues en les comparant à l'ADN fourni volontairement par des proches. Related News standard No Prisoners snits et leurs dénonciations empoisonnées Cruz Morcillo Cellules terroristes, corps disparus, crime non résolu, opérations anti-drogue... l'origine peut être un voyou en prison à la recherche d'argent, de gloire, de réalisations, d'avantages carcéraux ou d'élimination Au fin de l'année Dans le passé, il y avait 412.319 XNUMX profils de personnes dans ladite base de données (échantillons incontestables). Parmi ceux-ci, 12.743 2021 seront inclus courant XNUMX par les différents Corps, notamment la Police Nationale et la Garde Civile. C'est une base dans laquelle un journal est enregistré et les données sont supprimées afin que les enregistrements soient en changement permanent. Par ailleurs, 121.446 couvertures ou échantillons douteux avaient été conservés, c'est-à-dire collectés sur des scènes de crime ou des victimes : 7.247, depuis l'an dernier. Les profils sont classés en catégories et celles-ci se transforment en index de recherche. Ceux des suspects, arrêtés et enquêtés sont les « suspects connus » ; les anonymes recueillis dans un scénario criminel (frottis) sont appelés «inconnus médico-légaux» et il y a des tiers lorsqu'ils ne coïncident avec aucun des deux auxquels des numéros d'intérêt sont attribués, par exemple, «condamnation judiciaire». "Suspect connu" L'année dernière, 207 cadavres ont été identifiés et 11.927 XNUMX échantillons de type "suspect connu", des criminels présumés, ont été incorporés. Il convient de préciser que ce dernier peut être répété encore plus d'une fois, pour différentes raisons : parce que plusieurs échantillons ont été prélevés en raison d'exigences policières ou judiciaires à des moments différents ou parce que l'individu a commis plus d'un crime. L'estimation est que 5,74 % de ce type de profils répètent la même personne, selon le rapport annuel de la base de données, publié par le ministère de l'Intérieur. LA BASE POLICIÈRE 2.835 XNUMX profils génétiques ont été obtenus à partir de cadavres et de restes humains non identifiés Les profils sont regroupés par types criminels, tant ceux des auteurs que les traces recueillies dans les scènes. Cas 36% de ces derniers proviennent de vols avec violence, suivis du pourcentage de vols avec violence / intimidation, à peu près le même chiffre dans les homicides et 9.2% des agressions et abus sexuels. Concernant l'ADN des présumés autres, la majorité sont aussi des braquages ​​avec force (à 21.3). Au bébé de la décharge, le numéro a été mis, plutôt les parents, grâce à l'une des recherches spéciales qui sont effectuées; Concrètement, celle dite « family search », recherches dont le but est de retrouver les relations familiales (de personnes arrêtées ou inculpées de crimes) avec le profil génétique recueilli sur les lieux d'un crime ou chez la victime. Dans la "recherche familiale", il existe une différence entre active (recherches délibérées dans la base) ou passive (appariement aléatoire), ainsi qu'indirecte (recherche de tout parent génétiquement lié au donneur de l'échantillon d'origine) ou directe. Ces derniers, actifs et directs, en Espagne sont particulièrement importants dans des cas comme celui du bébé, c'est-à-dire des nouveau-nés ou des cadavres abandonnés dans des conteneurs et des décharges et lorsqu'il y a des restes biologiques résultant d'un avortement, d'une agression sexuelle ou de nouveau-nés vivants pour les mêmes raisons. Ces profils peuvent être utilisés pour rechercher des proches soupçonnés d'avoir commis d'autres délits et qui en seraient les agresseurs. A ce jour, deux bébés ont ainsi été identifiés et quatre agressions sexuelles ont été élucidées. L'affaire du garçon poignardé l'an dernier aux portes d'une école à Madrid a été résolue grâce à l'ADN sur un couteau. Le profil a révélé qui était l'auteur, un Albanais du Kosovo, malade mental et condamné au Royaume-Uni pour plusieurs agressions. En 2016, des échantillons de traces de sperme avaient été obtenus d'un viol. Des mois plus tard, l'ADN correspondait à celui d'un Espagnol arrêté pour un vol avec violence. L'année dernière, le deuxième auteur a comparu après avoir été arrêté pour trafic de drogue.