L'UE fait le premier pas pour débloquer les 18.000 milliards d'aides à l'Ukraine sans compter sur la Hongrie

Vingt-six pays membres de l'UE ont perdu patience et ont accepté de mettre en œuvre le "plan B" pour contourner le veto de la Hongrie sur le traitement d'un prêt de 18.000 milliards d'euros pour maintenir une flotte pour le gouvernement ukrainien lors de l'invasion de son territoire.

Cette voie alternative sera particulièrement compliquée dans le processus judiciaire mais elle n'empêchera pas l'Ukraine de recevoir à temps l'argent avec lequel elle pourra payer ses soldats et fonctionnaires et relancer l'économie du pays. En tout cas, en Hongrie, sa position vis-à-vis de l'UE sera grandement affectée par cette attitude, qui est loin d'être même équidistante dans le conflit.

En effet, ce samedi s'est achevée la consultation citoyenne que le gouvernement national-populiste de Viktor Orbán avait organisée, visant les Hongrois justifiant les réticences de leur exécutif lorsqu'il s'agit de maintenir des sanctions contre la Russie et disant que la politique européenne est mauvaise. Jusqu'à présent, on parlait presque exclusivement que le veto était une manière de protester contre les reproches de la Commission européenne face à la dérive d'Orbán, chaque fois plus éloignée des valeurs essentielles qui consacrent l'UE, et la conséquence que en découle ce qu'est le gel des fonds européens. Maintenant, la question pourrait atteindre son paroxysme lors de la réunion du Conseil européen de la semaine prochaine, à laquelle Orbán lui-même participera.

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Certains pays avaient exigé que la Commission modifie son avis pour convaincre la Hongrie, mais elle a insisté jeudi sur son critère de gel des 7.500 17 millions d'euros de fonds correspondant à la Hongrie en raison de ses problèmes avec l'État de droit. Et dans l'état actuel des choses, si l'affaire n'est pas débloquée avant le XNUMX décembre, le pays perdra irréversiblement cet argent. La décision d'hier consacre le divorce entre la Hongrie et le reste de l'Union dans une affaire de la plus haute importance stratégique : si l'Ukraine est étouffée économiquement, Poutine gagnerait la guerre et l'UE se trouverait dans une situation d'extrême vulnérabilité.

Ce que paient les ambassadeurs des membres et non par l'UE elle-même, c'est le crédit de 18.000 milliards, soit environ 10 % du PIB ukrainien. Le prêt a une période de carence de dix ans et les Européens paieront les intérêts.