Résolution 26/2023, du 7 mars, du ministre de l'Éducation




Le conseiller juridique

sommaire

Le préambule de la loi organique 2/2006, du 3 mai, sur l'éducation, modifiée par la loi organique 3/2020, du 29 décembre (ci-après LOMLOE), établit que la société d'aujourd'hui attache une grande importance à l'éducation reçue par ses jeunes, dans la conviction que le bien-être individuel et collectif en dépend. Tout au long de ses articles, une attention particulière à l'éducation émotionnelle, au développement affectif, à la gestion émotionnelle et à la promotion du développement des compétences sociales et émotionnelles est réglementée pour toutes les étapes du système éducatif espagnol.

L'article 71 de la LOMLOE établit que les Administrations éducatives disposeront des moyens nécessaires pour que tous les élèves atteignent un développement personnel, intellectuel, social et émotionnel maximal. De plus, comme établi à l'article 124 de la LOMLOE, les protocoles d'action contre les signes d'intimidation, de cyberintimidation, de harcèlement sexuel, de violence de genre et de toute autre manifestation de violence correspondent aux administrations éducatives régulières. Les directeurs, directeurs ou propriétaires de centres éducatifs sont chargés de s'assurer que la communauté éducative est informée des protocoles d'action existants en vue de l'exécution et du suivi des actions qui y sont prévues. Dans tous les cas, les droits des personnes concernées doivent être garantis.

La loi organique 8/2021, du 4 juin, sur la protection intégrale des enfants et des adolescents contre la violence (ci-après LOPIVI), établit dans son préambule que la protection des mineurs est une obligation prioritaire des pouvoirs publics, reconnue à l'article 39 de la loi espagnole Constitution et dans divers traités internationaux, parmi lesquels se distingue la Convention relative aux droits de l'enfant susmentionnée, adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies le 20 novembre 1989 et ratifiée par l'Espagne en 1990.

Le chapitre IV de la LOPIVI développe diverses mesures de prévention et de détection précoce de la violence dans les centres éducatifs qui sont considérées comme essentielles si l'on tient compte du fait qu'il s'agit d'un milieu central de socialisation dans la vie des enfants et des adolescents. La LOPIVI approfondit et complète le cadre établi à l'article 124 de la loi organique 2/2006, du 3 mai, sur l'éducation, et établit dans son article 34 que les administrations éducatives réglementeront les protocoles d'action contre les abus et les mauvais traitements, l'intimidation, la cyberintimidation, le harcèlement sexuel, la violence de genre, la violence domestique, le suicide et l'automutilation, ainsi que toute autre manifestation de violence incluse dans le champ d'application de la LOPIVI. Elle reflétait également la nécessaire capacité des mineurs en matière de sécurité numérique.

Le Programme de coopération territoriale (ci-après PCT) pour le bien-être émotionnel dans le domaine de l'éducation, préparé par le ministère de l'Éducation et de la Formation professionnelle, a été conçu conformément aux lignes de la Stratégie nationale de santé mentale, en accordant une attention particulière à la stratégie de la ligne 5 « La santé mentale de l'enfance et de l'adolescence ». Les soins de santé mentale pendant l'enfance et l'adolescence représentent une priorité pour tous les agents sociaux. La première ligne d'action de l'objectif 3 du PCT sur le bien-être émotionnel, à laquelle la Communauté autonome de La Rioja a participé, établit le développement de protocoles contre les comportements autolytiques et les idées suicidaires.

Pour toutes ces raisons, et en vertu des pouvoirs légalement conférés à l'article 10.1.1 du décret 47/2020 du 3 septembre, le ministre de l'Éducation, de la Culture, des Sports et de la Jeunesse,

RÉSUMÉ

Premier. Approuver le Protocole pour la prévention, la détection et l'intervention des comportements suicidaires dans les centres soutenus par des fonds publics de la Communauté autonome de La Rioja qui figure en annexe à la présente résolution.

Deuxième. Cette résolution entrera en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel de La Rioja.

Contre cette délibération, qui ne met pas fin à la procédure administrative, un recours en assistance peut être introduit auprès du ministre de l'éducation, de la culture, des sports et de la jeunesse dans un délai d'un mois à compter du jour suivant sa publication, conformément aux articles 121 et 122. suite de la loi 39/2015, du 1er octobre, sur la procédure administrative commune des administrations publiques. Tout cela sans préjudice du fait que toute autre ressource peut être déposée que celles prévues par la législation en vigueur.

Protocole pour la prévention, la détection et l'intervention des comportements suicidaires dans les centres soutenus par des fonds publics de la Communauté autonome de La Rioja