Résolution 1213/2022, du 23 décembre, du Conseil de




Le conseiller juridique

sommaire

Avec la réforme de la politique agricole commune (PAC) 2023-2027, un nouveau plan sera mis en œuvre dans lequel les États membres devront établir les détails des interventions ou mesures de la nouvelle PAC, à travers un plan stratégique, s'inscrivant dans une plus grande subsidiarité. Ce plan doit regrouper des interventions sous forme de paiements directs, des interventions dans certains secteurs, ainsi que des interventions pour le développement rural, et être financé par les fonds européens agricoles, le FEAGA et le FEADER.

Le 31 août 2022, la Commission européenne a approuvé le plan stratégique de la PAC de l'Espagne (PEPAC) et traite actuellement la norme nationale qui réglementera l'application, à partir de 2023, des interventions sous forme de pages directes et l'établissement d'exigences communes dans le cadre du PEPAC.

Ces règlements réglementeront les aides aux régimes volontaires en faveur du climat, de l'environnement et du bien-être animal (éco-régimes), prévus à l'article 31 du règlement (UE) 2021/2115 du Parlement européen et du Conseil, du 2 décembre, 2021, par lequel des règles ont été établies en matière de soutien aux plans stratégiques que les États membres doivent préparer dans le cadre de la politique agricole commune (plans stratégiques de la PAC), financés par le Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) et le Fonds européen agricole pour développement rural (Feader), et par lequel les règlements (UE) 1305/2013 et (UE) 1307/2013 sont abrogés.

Ces réglementations ont incorporé certaines flexibilités, qui permettent aux autorités compétentes des Communautés autonomes d'établir, dans certains cas, des exceptions à ces exigences, rendant ainsi leur respect plus flexible en réponse à certaines circonstances qui le rendent nécessaire. Concrètement, cette flexibilité est inscrite dans le projet d'arrêté royal relatif à l'application, à partir de 2023, des interventions sous forme de folios directs et à l'établissement d'exigences communes dans le cadre du plan stratégique de la politique agricole commune, et de la réglementation des l'application unique du système intégré de gestion et de contrôle.

Cependant, alors que ledit cadre réglementaire n'entre pas en vigueur, ce qui est attendu d'ici la fin de l'année, et afin de faciliter l'atteinte des objectifs poursuivis avec l'aide aux éco-régimes et de préparer l'effectivité de son application imminente , il a été jugé nécessaire par le Fonds espagnol de garantie agraire, OA, que les autorités compétentes des communautés autonomes puissent adopter, dans les meilleurs délais, une série d'assouplissements des exigences qui seront exigées des bénéficiaires potentiels de ladite aide, en tenant compte compte des besoins et des réalités de leurs régions respectives.

Par résolution du 5 octobre 2022 du Fonds espagnol de garantie agraire, OA, est établi le régime des flexibilités transitoires à adopter par les autorités compétentes des communautés autonomes en ce qui concerne l'aide aux régimes volontaires en faveur du climat, de l'environnement et le bien-être animal (éco régimes), prévu dans le Plan Stratégique de la Politique Agricole Commune.

De même, la norme prévoit que les communautés autonomes peuvent définir, en fonction des conditions agroclimatiques de la zone, en relation avec la pratique de couvertures végétales spontanées ou plantées en cultures ligneuses pour le régime d'agriculture éco carbone, la période minimale de quatre mois (dans un délai la période entre le 1er octobre et le 31 mars) pendant laquelle le couvert végétal doit rester vivant sur le sol.

D'autre part, le règlement UE 1306/2013 du Parlement européen et du Conseil, du 17 décembre 2013, comprend une liste non exhaustive de causes de force majeure et de circonstances exceptionnelles, qui doivent être reconnues par les autorités compétentes. Pour cela, l'autorité compétente de la communauté autonome peut déterminer les conditions qui justifient l'examen de la force majeure, sans qu'il soit nécessaire de se conformer à la notification, lorsque les mêmes circonstances s'appliquent à tous les agriculteurs concernés et que celles-ci sont appréciées par l'organisme payeur. À cette fin, il a été jugé nécessaire d'établir les circonstances dans lesquelles les problèmes de mauvaise naissance dans la culture du colza pourraient être renforcés en raison de la sécheresse prolongée.

Pour toutes ces raisons, il suffit que la Communauté autonome de La Rioja adopte les mesures d'assouplissement des exigences à remplir par les bénéficiaires potentiels de l'aide aux éco-régimes prévus dans le PEPAC, dans le cadre établi dans la résolution du 5 octobre 2022, mentionnée ci-dessus, comme d'autres mesures transitoires jusqu'à l'entrée en vigueur du nouveau cadre réglementaire, afin que les agriculteurs et les éleveurs de La Rioja puissent prendre les bonnes décisions dans leurs exploitations.

Lors de leur définition, nous avons tenu compte de la situation compliquée à laquelle est confronté le secteur agricole en raison de la sécheresse. Selon les informations recueillies dans le Réseau SIAR de Stations Agroclimatiques, on note une tendance à la baisse des précipitations par rapport à la moyenne historique et principalement en août 2022. Cette tendance dans les mois à venir découle du développement des cultures aussi bien sèches qu'irriguées et en situation marquée chemin vers celui des pâturages.

En raison de cette situation de sécheresse au niveau national, le décret-loi royal 4/2022 du 15 mars a été approuvé, par lequel des mesures urgentes ont été adoptées pour soutenir le secteur agricole en raison de la sécheresse, en tenant compte de la situation de les bassins hydrographiques.

En vertu de ce qui précède, et en usage des pouvoirs conférés par l'article 6.2.3.b) du décret 49/2020, du 3 septembre, qui établit la structure organique du ministre de l'agriculture, de l'élevage, du monde rural, du territoire et de la population , et ses fonctions dans le développement de la loi 3/2003, du 3 mars, Organisation du secteur public de la Communauté autonome de La Rioja,

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Première.

Adopter les mesures de flexibilité suivantes dans l'environnement de la Communauté autonome de La Rioja dans la campagne 2023, avec un assouplissement des aides aux régimes volontaires en faveur du climat, de l'environnement et du bien-être animal (écorégimes) :

1.2. Éco-régimes de la culture du carbone et agroécologie : rotation des cultures et non-labour sur les terres agricoles.

  • a) Dans la pratique de la rotation des cultures avec des espèces meilleures, le pourcentage de rotation est abaissé dans toute la Communauté autonome de La Rioja, de sorte qu'au moins 25% de la surface cultivée correspondante doit présenter une culture différente de la culture précédente, conformément à la mêmes critères établis dans le plan stratégique de la PAC 2023-2027 pour la conditionnalité renforcée et les bonnes pratiques agricoles et environnementales (BCAM) et spécifiquement pour la BCAM 7.
  • b) De même, dans la même pratique, sur tout le territoire de la Communauté autonome de La Rioja, la superficie maximale que la jachère peut représenter sur la surface des terres agricoles de l'exploitation sera portée à 40 %.

Deuxième. Établir la période entre le 1er décembre 2022 et le 31 mars 2023 comme la période minimale pendant laquelle la couverture doit être vivante en permanence au sol, par rapport à la pratique des couvertures végétales spontanées ou plantées dans des cultures ligneuses pour le régime d'agriculture écocarbone.

Troisième. Considérons la force majeure des problèmes de mauvaise naissance dans la culture de colza due à la sécheresse, dans les circonstances et avec les spécificités qui sont détaillées ci-dessous.

La culture du colza peut être acceptée dans les parcelles où la culture n'est pas établie et va être remplacée par une autre culture ou, dans les cas où la culture est maintenue, mais va avoir un développement irrégulier. Cela signifie qu'il est admis que la culture du colza a existé comme la meilleure culture dans la pratique de la rotation et, dans les cas où une autre culture est plantée, on considère que l'enclos a tourné en ayant deux cultures cette année agricole.

Pour cela, il faut prouver que la culture de colza a été plantée. Dans les cas où il existe une police d'assurance, la documentation de la réclamation et les rapports d'experts doivent être fournis et, dans les cas où il n'y a pas d'assurance, il sera essentiel de démontrer la plantation de la culture à travers des photos géolocalisées et la facture de semences.

L'agriculteur doit informer qu'il souhaite se prévaloir de ce cas de force majeure au moment du dépôt de la demande unique de la manière suivante :

  • – Dans les cas où le colza semé est cultivé et une autre culture est cultivée, l'autre culture semée est déclarée comme culture principale et la culture de colza comme culture secondaire.
  • – Doit accompagner une lettre où l'intéressé informe de la situation de force majeure, énumère les sites concernés et où il est identifié s'il existe une assurance.
  • – Dans les dossiers et installations avec assurance, l'organisme gestionnaire recueille des informations auprès d'Agroseguro et, s'il l'estime nécessaire, requiert la contribution de l'intéressé.
  • – Dans les dossiers et les installations qui n'ont pas d'assurance, l'intéressé doit prendre des photos géolocalisées qui démontrent l'existence de la plantation de colza et conserver la facture de plantation, qui doit être fournie dans la demande.

Trimestre. Ces mesures ont un caractère provisoire et doivent être ratifiées en mars 2023, conformément aux délais et exigences établis dans les textes réglementaires.

Cinquième. Publier cette résolution au Journal officiel de La Rioja pour la connaissance générale, conformément à l'article 45 de la loi 39/2015, du 1er octobre, sur la procédure administrative commune des administrations publiques, et aux autres réglementations applicables.

Sixième. Cette résolution entrera en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel de La Rioja.

Contre cette résolution, qui ne met pas fin à la procédure administrative, un recours peut être formé devant le ministre de l'agriculture, de l'élevage, du monde rural, du territoire et de la population, dans un délai d'un mois à compter du jour suivant sa notification, conformément à la dispositions des articles 121 et 122 de la loi 39/2015, du 1er octobre, sur la procédure administrative commune des administrations publiques et de l'article 52 de la loi 4/2005, du 1er juin, sur le fonctionnement et le régime juridique de l'administration de la Communauté autonome de La Rioja.