24/08/2022
Mis à jour le 26/08/2022 à 02h20
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Hana Mohammed Khodor, une Libanaise de 21 ans, a été victime d'une nouvelle affaire de violences sexistes. La raison : ne pas vouloir avorter.
Le 6 août, la jeune femme annonce à son mari qu'elle est enceinte de cinq mois. L'homme a exigé qu'elle avorte parce qu'« il n'avait pas les moyens de l'élever », selon 'Arab News'. Khodor a insisté pour exprimer son désir d'avoir le bébé. Lorsqu'elle a refusé, il l'a brutalement battue. Il lui a donné des coups de pied dans le dos pour blesser le fœtus et l'a également brûlée. "Quand elle a refusé d'avorter, il l'a emmenée chez lui et lui a mis le feu avec le bidon d'essence", a déclaré la tante de la jeune femme à 'Al-Jadeed TV'.
La femme a dû être transportée rapidement à l’hôpital al-Salam, où elle a été admise aux urgences. Après avoir reçu le traitement et effectué les premiers tests, les médecins ont confirmé que le bébé était décédé. Khodor a subi une intervention chirurgicale pour retirer le corps du fœtus.
La jeune femme, qui est restée aux soins intensifs pendant plus d'une semaine, a dû subir un traitement hospitalier coûteux pour survivre, même si, selon la communication des agents de santé, les possibilités étaient "très sombres". Malgré cela, la famille a voulu essayer et a demandé un soutien financier pour que Khonor puisse recevoir 15 transfusions sanguines par jour, rester connecté au système de réanimation et payer le lit où il se trouvait, qui coûtait 100 euros par jour.
Finalement, après 11 jours de combats, la femme est décédée. Un ami de la famille l'a confirmé à 'Arab News' et un employé du centre de santé a indiqué que le corps avait déjà été réclamé.
Le mari a été arrêté
Les Forces de sécurité libanaises ont arrêté l'agresseur, qui avait l'intention de fuir le pays après avoir brûlé sa femme.
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