Sánchez participera à une réunion informelle de la coalition gouvernementale allemande

Rosalie Sanchez

26/08/2022

Mis à jour à 11h15

Cette fonctionnalité est réservée aux abonnés

abonné

La visite de Sánchez à Berlin mardi prochain, invité par le chancelier allemand, le social-démocrate Olaf Scholz, ne figurait pas ce jeudi dans l'agenda hebdomadaire du gouvernement allemand publié chaque jeudi par le bureau du porte-parole. Interrogé par ABC, ses collaborateurs ont exprimé leur malaise face à la fuite en Espagne, avant que l'information ne soit officielle, et ont annoncé à contrecœur qu'elle serait annoncée ce vendredi lors de la conférence de presse de la Bundespressekonferenz à Berlin. Mais cette formalité que les responsables allemands détestent tant ne posera pas de problème au palais de Meseberg, à une demi-heure de la capitale allemande, où le gouvernement allemand se réunit deux fois par an dans le cadre d'une réunion plus détendue et plus prolongée, pour pouvoir approfondir ses connaissances. dans la stratégie de la coalition.

Lors de la première réunion de ce type de « coalition des feux tricolores », les premiers ministres suédois et finlandais ont été invités, qui ont reçu le soutien de l'Allemagne, à soumettre ultérieurement leur demande d'adhésion à l'OTAN. Le prochain à recevoir cette attention particulière du gouvernement allemand est Pedro Sánchez. Des sources diplomatiques espagnoles considèrent l'invitation comme "une grande opportunité, c'est une rencontre très serrée car avec les trois partis de la coalition".

La réunion n'a pas d'ordre du jour, mais il est clair que le pipeline MidCat est sur la table. L'éminent ambassadeur d'Allemagne en Espagne, Wolfgang Dold, a mené depuis mars une intense campagne à Madrid en faveur de sa construction et a déclaré que retirer l'Espagne de l'îlot énergétique était "d'assurer une plus grande diversification de l'approvisionnement énergétique". Scholz lui-même a ouvertement exprimé son engagement envers le MidCat.

La clé du développement du projet est la résistance de la France, où le « lobby » de l'énergie nucléaire fait valoir ses intérêts, et l'Allemagne et l'Espagne peuvent profiter de cette visite pour élaborer une stratégie commune concernant Macron.

Du côté allemand, la stratégie de sécurité nationale, dans laquelle l’Espagne est en tête depuis deux ans, suscite un grand intérêt. Le gouvernement de Berlin reconnaît notre expérience en matière de diversification des sources d'énergie, de regazéification, ainsi que notre position privilégiée dans le contexte actuel. Du côté de la présidence, il y aura une réunion pour s'ajouter à la réunion bilatérale qui aura lieu en octobre.

Voir les commentaires (0)

Signaler un bug

Cette fonctionnalité est réservée aux abonnés

abonné