Guillermo Garabito : une étoile Michelin

Tezanos est l'auteur fantastique le plus important de JK Rowling. Disciple de Tolkien. C'est un génie et on ne veut pas le voir... José Félix écrit son histoire par tranches sans être gêné par les limites de la réalité et nous, pays expert en maltraitance des écrivains, lui refusons la reconnaissance qu'il mérite : un Cervantès prix plus grand que la Moncloa. Je suis livré à la saga. Je suis même prêt à croire que tout le PSOE est son œuvre.

Le CIS, depuis l'arrivée de PepeFé –qui l'a baptisé Chapu–, « Tezanos de la tezanería », a plus de curiosité que « Fifty Shades of Grey ». Ses cinquante nuances de Sánchez, car le président s'y reflète mais de loin, une ombre qui ne mesure rien.

L'enquête publiée hier par le Centre de recherche sociologique, donnant le PSOE de Castilla y León comme vainqueur, a la même fiabilité qu'un horoscope. Umbral avait l'habitude de dire que c'était toujours l'éditeur le plus stupide qui était chargé d'écrire le thème astral. Il s'est trompé, le stagiaire qui passe pour une grenouille finit par faire des petits boulots au CIS.

Ils ont réussi à faire en sorte que les sondages publics ne fassent confiance qu'à ceux qui sont prédisposés, le même homme qui appelle les programmes de tarot à l'aube. José Félix, plus que de lire les cartes, parie en Espagne sur chaque main. C'est la confirmation du « théorème du singe infini ». Infinite Tezanos tapant pendant un temps infini, qu'ils vous obtiennent immédiatement le résultat de la prochaine élection ou qu'ils vous écrivent un chef-d'œuvre.

Le CIS est publié séparément avec l'intention de le distribuer dans les chambres d'espoir des dentistes et ainsi ceux qui vont avec les dents brutes sont distraits pendant un certain temps. Au point qu'ils rient en attendant en pensant que le CIS de Tezanos, c'est bien le même que Fernando Simón – un fusil de chasse forain disparu par un précepteur à vocation de tireur d'élite.

Tezanos est le nouveau restaurant branché de Madrid. Cuisine risquée avec un seul plat au menu : les lentilles avec Pedro Sánchez, "si tu veux tu peux en manger et si tu ne veux pas... enquête". Ils devraient lui donner une étoile Michelin!