La Santé va affronter un été avec pénurie de personnel, saturation des urgences et fermeture de milliers de lits

Les soins de santé espagnols ont fait face aux mois d'été avec une augmentation du déficit de personnel, une pression hospitalière quotidienne et la saturation des services d'urgence à la suite de la septième vague de covid. Tout cela sera également aggravé par le réajustement des ressources à la suite des vacances.

Le Centre indépendant des syndicats et des fonctionnaires (CSIF), le syndicat le plus représentatif des administrations publiques, indique également que les communautés autonomes couvrent des milliers de lits dans toute l'Espagne. Le déficit structurel du personnel entraîne des fermetures d'usines et de bureaux, des problèmes pour la planification des congés du personnel et l'augmentation des délais d'attente pour les patients.

Par exemple, en Castilla La Mancha, les services d'urgence de l'hôpital universitaire de Tolède sont déjà débordés par des dizaines de patients en attente d'admission.

De plus, une partie de l'activité chirurgicale prévue a été suspendue faute de lits. De son côté, en Castille-et-León, où la pression aux urgences a mis sous pression 20 % des médias, ils suspendent déjà les permis du personnel.

En Communauté valencienne ou en Andalousie, on note que les carences des professionnels vont compliquer la prestation dans un an en prévision d'un rebond du tourisme et d'une augmentation des usagers potentiels, notamment dans les zones côtières, qui ne peuvent être couvertes faute de moyens. . Dans les Asturies, la mobilité forcée des professionnels a été réalisée pour couvrir les besoins et les zones à plus forte incidence touristique.

De plus, il arrive que les sites d'emploi soient épuisés dans de nombreux environnements. Dans la Communauté de Madrid, ils avertissent d'un manque de personnel en soins infirmiers, TCAE, assistants, gardiens, médecins de famille ou pédiatres.

En Catalogne, la tendance est similaire à l'hôpital Bellvitge, où il y a 9 unités, ou à l'hôpital Vall d'Hebron, où il y a 6 unités d'hospitalisation et moins d'activité chirurgicale.

La situation est également très compliquée en Aragon, entraînant des semaines de saturation continue des hôpitaux d'urgence. Dans la capitale de Saragosse, les cas d'urgence sont passés à 20,41% sobres au premier trimestre du passé, une situation aggravée par l'augmentation des cas de COVID et des infections au sein du personnel de santé lui-même. De plus, en Aragon, la mort de médecins a provoqué la fermeture des cliniques Seira, Chía, Sesué, Villanova, Eriste, Sahún, Cerler, Aneto, Montanuy et Noales. Les points de soins continus de Canfranc et Escarilla ont également été fermés.